Test Dynastar Pierra Menta 2018

Ski testé pour deux sortie sur un parcours de 1200/1300m de D+ avec des pentes entre 35 et 40°. Prêté par un partenaire socio-pro en sortie de jour et de nuit. Attention, je n'ai absolument pas la prétention de m'aligner sur une Pierra Menta, et ces tests étaient surtout l'occasion de se challenger sur un matos hors norme et de pousser un peu le cardio. 

Forcément, en main le ski est hyper léger, et c'est techniquement impressionnant. C'est un rail de carbone. Un "truc" inanimé. 

En monté il est absent : aucun feeling sous le pied, on a parfois l'impression de manquer d'adhérence. Forcément, on gagne en efficacité et en performance, et je gagne quasiment 30% de temps sur mon parcours habituel en poussant un peu.

En descente, c'est un peu comme en montée : pas de feeling. En fait ça ne se ski pas vraiment, ça se laisse descendre plus ou moins bien. Le ski ne réagis pas aux appuis, et en cas d'inclinaison il s'échappe et n'accroche pas car trop rigide. Si le ski ne travaille pas, il faut alors compenser avec les jambes et le bassin, et il devient assez physique si on veut faire autre chose que tailler droit dans la pente. Au bout d'un moment, c'est finalement cette option qui s'avère la plus judicieuse, et en taillant droit il faut alors juste bien s'équilibrer pour ne pas chavirer. On comprends mieux les gros performeur de Pierra Menta qui ne tournent jamais...

Finalement ce ski n'est pour moi pas vraiment un ski : c'est un outils hyper performant qui n'a du sens que pour la performance. Et c'est bien dans la performance que l'on trouve du plaisir avec ce ski, et pas vraiment dans le fait de skier à proprement parler.