J’utilise ces fixations depuis avril 2016, et n’étant pas exclusivement randonneur, ce retour d’expérience se base sur environ une dizaine de sortie soit 12/16000m de dénivelée.
Comme toutes les marques de nos jours, Fischer se positionne sur la rando (et freerando) et a souhaité offrir à ses clients une gamme complète ski et fixation. Pour cela, ils ont lié un partenariat avec Dynafit, et ses Classic Tour ne sont, ni plus ni moins, que des Dynafit Radical ST 2 .
La conception est soignée, bons ajustements, robuste, ça respire la qualité et la confiance. Les nouveautés, ce sont la certif TUV pour un réglage Dyn 4-10, et la rotation possible de la mâchoire avant, ajoutant un élément de sécurité en accompagnant le mouvement de la chaussure en cas de déchaussage en descente. Fonction bloquée en mode marche, évidemment. La norme rassurera les neo randonneurs venant de l’alpin à la recherche de nouvelles sensations.
Au niveau commodité, les réglages sont faciles, attention à laisser une marge sur la butée arrière pour laisser une course entre chaussure et fixation lorsque le ski se déforme en virage.
Cependant, le blocage de la butée avant en mode marche demande un peu de force, je me suis fait piéger les premier mettre car pas assez relevé. A l’usage il se détend un peu et devient plus facile à bloquer. Attention également à ce que la fixation soit bien droite (étant donné qu’elle pivote) pour pouvoir bien bloquer.
Point dur supplémentaire, lorsqu’on pivote la butée arrière pour le mode marche, il peut arriver qu’elle ne bloque pas les stop ski, dans ce cas, il faut l’aider en relevant les stop skis, le ressort étant costaud cela demande un peu de force.
A la montée.
Rien à signaler, ça fait le job. Les cales sont assez bien placées et avec le bon coup de main, elles se gèrent avec le bâton si tant est que les rondelles soient assez rigide ! Les cales offrent trois niveau de hauteur, c’est du classique.
La pose des couteaux se fait facilement. A n’utiliser que sur le premier voir le deuxième niveau de cale pour une bonne efficacité.
A l’amorce de la descente.
Attention au doigt quand on libère les stop skis. Garder les gants est un bon conseil, car la butée débloque avec une certaine force le stop ski (je vous ai parlé du ressort plus haut). Le chaussage se fait facilement, même s’il faut faire attention à ne pas pivoter la butée avant.
Ensuite, elles se font oublier, ça fonctionne bien, je n’ai pas connu de déclenchement intempestif. Montée sur des factions agent 90, je les skie comme des alpins, vitesse, courbe appuyée, on garde confiance. La chaussure n’est pas trop surélevée et reste assez proche du ski ce qui facilite la conduite. Elles supportent également quelque saut en profitant du relief.
En conclusion, c’est une fixation polyvalente, qui rassure par sa sécurité et son comportement, et dont le poids reste tout à fait acceptable pour des sorties de 1200/1500m.
Pour qui ?
Randonneur recherchant le bon compromis entre montée et plaisir de descendre.
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