Profil du testeur :
25 ans | 1,58m | 47kg | Expert | Grenoble Conditions du test :
Tout un hiver agité
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Je dois vous avouer que j’ai failli perdre mon mari à cause de cette veste. Oui j’ai bien crue qu’il allait succomber à sa crise de larme à la vue d’une 180 000 ème veste faire son entrée dans ma garde robe. Mais finalement après une paire de ski et un masque il avait oublié cette histoire de veste.
Quoi de mieux pour compléter les chaussettes chauffantes qu’une veste bien chaude. C’est fait avec ce test privé de la veste Ortovox Andermatt.
Tout d’abord commençons par les basiques. Il s’agit d’une veste de ski, doublé mérinos. La coupe féminine s’ajuste bien à mon gabarit et permet de bien s’accorder à mes divers mouvements. De plus elle descend assez bas permettant un bonne jonction avec le pantalon et de limiter les entrée de neige ou de courant d’air froid. Les manchons sont confortable mais manquent peut-être d’un petit centimètre supplémentaire. Les poches sont globalement au bon nombre mais leur placement et un peu moins bon que sur la Guardian. Plus particulièrement les ventrales sont placées piles au niveau de la ceinture du sac, ce qui n’est pas du plus pratique surtout quand vous passez votre temps avec un ABS sur le dos.. La jupe est en trois points ce qui permet de bien l’accrocher. Elle ne gène pas du tout les mouvement ce qui est important. La capuche est particulièrement bien réglable et également doublé, ce qui permet d’affronter les vents fort sans sourciller. Le col remonte très haut, ce qui permet en la fermant de protéger la moitié du visage. Petit détail le haut de la fermeture possède une sorte de doublure qui évite le contact contre la peau de la fermeture. Lorsqu’on ouvre une dizaine de centimètres la veste reste bien tenue et ne baille pas bêtement.
A l’utilisation on est vraiment sur une veste chaude et bien étanche. La déperlance est visible à l’œil nu, c’est beau! J’ai la chance de pouvoir jongler avec le modèle plus classique (mais non moins performant) qu’est la Guardian shell. Si avec ce dernier modèle les jour de froid je rajoutait une doudoune en plus de la couche thermique et de la dorsale, avec cet Andermatt plus besoin. La thermicité est vraiment exceptionnelle et permet d’affronter tous les types de temps. La respirabilité est également très bonne et permet de ne pas s’humidifier dans les phases d’effort, ou lorsque le temps est plus chaud.
Bon passé une certaine température on l’abandonne malgré tout volontiers, c’est le jeu des vestes thermiques. D’un point de vue usure après une saison d’utilisation avec un ABS sur le dos, rien à redire. Pas de trace de dégradation ou d’amincissement de la membrane. Pas de perte de couleur et le look général permet de la porter tout les jours sans problème (en tout cas sur Grenoble). D’ailleurs chose rare elle existe en plusieurs coloris. Les accroches des zips sont très pratique et peuvent s’attraper avec les moufles. Seul point négatif le scratch de la manche est un peu fin (notamment face à celui de la Guardian) ce qui est un peu pénalisant avec les moufles. Sinon il manque encore les filets dans les aérations sous les bras, et ça c’est pas marrant quand on tombe par temps chaud.
Du coup, Andermatt ou Guardian ? Ce sont deux utilisations bien différentes. L’Andermatt se destine vraiment au ski alpin, ou l’attente sur le télésiège, l’attente en haut ou en bas de la face, en freeride ou en piste, peut vous amener à avoir très froid. Elle reste moins respirante que la Guardian et plus lourde. La guardian couvre alors le reste de l’utilisation, plus orienté rando et temps chaud.
Au final une superbe veste, dont le prix moyen plus pour une veste technique est totalement justifié par la qualité des matériaux utilisé et la technicité générale.
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