Test Scott Sscrapper 115 2019

J’ai pu tester ces skis en mars 2018, sur 3 jours, avec des conditions de neige poudreuse, variant selon les jours de 10 à 40 cm de neige fraiche. Des conditions plutôt idéales, mais je ne pourrais pas vous parler de leur usage sur piste, neige dur ou traffole.

Pour moi c’était un grand retour sur ce genre de skis, à savoir des fats à double rocker (avant et arrière). J’étais resté sur une très mauvaise expérience avec des skis achetés et revendu après seulement 3 sorties du fait d’un talon vraiment trop souple, qui me donnais un gros problème d’équilibrage. J’en avais conclu que ce genre de skis n’était pas vraiment fait pour mon style de ski (plutôt « alpin ») et je n’y étais pas revenu depuis.

Pour vous remettre dans le contexte, j’ai l’habitude de skier le plus souvent avec des Salomon Q115. Des skis larges donc et avec un talon plat plutôt rigide, sans être non plus une barre à mine. Ces skis me conviennent bien, à tel point que j’ai racheté la même paire une fois la 1ère hors d’état.

C’est donc avec un peu d’appréhension que j’ai effectué mes premières courbes sur le Scrappeur 2019. J’étais toutefois déjà rassurer pour connaître de bons skieurs, avec un style plutôt similaire au miens, qui avait le modèle 2018 et qui se faisaient bien plaisir avec. Je savais aussi que, si le skier pro Jérémie Heitz arrivait à envoyer autant avec ces skis, c’est qu’ils devaient être fait d’un autres bois que les doubles rockeurs que j’avais pu essayer par le passé.

Et effectivement je n’ai pas eu de mauvaise surprise. Le rocker arrière apporte tout ce qu’il faut de maniabilité, tout en étant suffisamment rigide pour skier fort et marquer ses appuis. J’ai pu enchaîner les grands vallons comme les passages plus serrés en forêt sans aucune difficulté.

Ces skis ont un comportement très saint, stables à grande vitesse, joueurs quand le terrain offre un relief plus marqué et maniables à souhait. Je ne leur ai pas trouvé de défaut, tout du moins dans ces conditions de neige.

J’ai effectué quelques saut avec, mais rien d’extrême (3 à 4 m tout au plus), et là encore s’est passé crème.

En conclusion je conseille ces skis avec enthousiasme et ce sera surement ma prochaine paire, même si j’aimerai bien les tester sur piste avant de les acheter, histoire d’avoir une idée plus complète de leur polyvalence.

(Photo : @destination_poudreuse)