Test Dynastar Big Trouble 2008

Testé une première fois lors d’un centre-test aux Grands-Montets, ce ski m’avait bien plu. C’était mon premier essai sur un ski "aussi" large à l'époque. Chose dite, chose faite : je l'ai acheté plusieurs mois après sur une bonne occasion. Je l'ai utilisé et usé pendant des années comme paire unique jusqu'à ce que les cares deviennent rondes… Avec le recul, je vois que ce n'était pas le meilleur choix de ski que j'aurais pu faire, mais étant jeune et s’initiant au monde du ski freeride j'ai pris ce qu'il y avait. C'est un ski de tous les jours qui tient la route. Il n'est pas exceptionnel, ni mauvais: il fait l'affaire.

Sur piste et sur le glacé, il tient assez bien la route, mais il faut s'engager un peu. Il permet de tailler de belles courbes type super-G et est assez stable. Ce ski est assez flexible et la moindre petite bosse invite au saut. D’ailleurs il est génial en park, il aurait pu être meilleur s’il était un poil plus léger. C'est clairement un ski plus adapté à s'amuser sur des petits sauts et bords de piste qu'un vrai freeride.

En hors-piste profond ce ski passe partout mais n'est jamais à l'aise. Il ne met pas en confiance et oblige constamment à être attentif. Il ne déjauge pas du tout et il est quasi-obligatoire de le skier sur l'arrière. Cependant il devient intéressant à skier sur de la neige qui a eu le temps de se tasser un peu, à ce moment-là, dès qu'il a de la résistance sous les pieds, il permet d'aller vite.

En trafolle, c'est un peu le même problème que pour la neige profonde, la spatule de casse rien du tout et n'absorbe pas les chocs. En gros, c’est au skieur de faire le travail et à s’adapter aux conditions.

En somme, c’est un ski pour les jours de bords de pistes avec les copains, qui demande un bon physique. Il est lourd et assez fatiguant à la fin de la journée. L’avantage, c’est qu’après avoir skier sur un ski comme ça, plus aucun ski ne parait difficile.