Test Marker Duke EPF 2016

Équipées sur une paire de fat, elles n'ont qu'une vocation de marche d'approche, en privilégiant la descente.

Dans les fixations hybrides, il n'y a pas 37 solutions.
Marker ayant largement fait ses preuves dans les fixations alpines, on n'en attend pas moins des fixations débrayables.
Il ne faut pas longtemps pour s'en rendre compte, le maitre mot est : robustesse.
Elles sont lourdes, épaisses, disposent d'un empattement élargi pour mieux transférer l'effort dans les skis fats.
Le chaussage se fait à la mode d'une alpine classique, assez facile.

À la montée, cela se ressent, elles sont lourdes et encombrantes. La cale fait son travail et dispose de deux angles d'appui.
Les embrayages/débrayages de la fixation, qui doivent se faire déchaussé, se font assez aisément. On peut cependant avoir a enlever de la neige/glace sous le patin, qui pourrait se former et gêner le système.
Les couteaux adaptés fonctionnent très bien et s'installent correctement.

À la descente, on retrouve la qualité d'une fixation alpine classique. Robuste, on se sent en confiance pour tout dévaler. On peut également lui mettre des réceptions de barres/sauts sans problème, elles ne tremblent pas.
On sent tout de même le poids supplémentaire, en comparaison de son équivalent alpin.
La surélévation de la chaussure est également notable, les transferts, d'une carre à l'autre, sont légèrement plus longs. Cela vaut surtout pour les descentes sur neiges dures.

Au final, ce sont de bonnes fixations pour garder des performances alpines, en permettant de faire quelques montées d'approche.