Test Marker Alpinist 12 2023

13 tests Marker Alpinist 12.

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Note moyenne : 7,7/10
Hbrtd

Le meilleur compromis Sécurité - Poids - Prix

Avis sélectionné
Profil du testeur : 21 ans | 1,89m | 75kg | Expert | Lyon
Acheté : 307€ en ligne
Conditions du test : Test réalisé sur une saison complète, les fixations sont montées sans freins, avec des leashs sur des Black Crows Corvus freebird

Points forts

- Poids
- Rapport qualité-prix
- Réglage du DIN

Points faibles

- Cales de montée
- Praticité

Introduction

Après une saison complète avec les Marker Alpinist 12 montées sur mes Black Crows Corvus Freebird, j’ai eu le temps de bien les mettre à l’épreuve. Ces fixations, je les ai testées dans tous les coins, des montées les plus raides aux descentes bien engagées. Voici ce que j’en pense après avoir passé une saison à les pousser dans leurs retranchements.

Légèreté : Un gros point fort

Dès qu’on les prend en main, le premier truc qui frappe, c’est leur légèreté : 540g la paire sans freins, c’est vraiment top. Quand tu pars pour une longue journée de rando, tu sens tout de suite la différence dans les jambes, et là-dessus, les Marker Alpinist 12 sont clairement un atout. Elles font partie des fixations les plus légères avec un DIN réglable.

Sécurité en descente : Du solide

Un autre gros point positif, c’est le DIN réglable à l’arrière. Ça donne une vraie sensation de sécurité quand tu envoies sur les skis, et ça évite les déchaussages intempestifs. Honnêtement, depuis que je les utilise, ça ne m’est arrivé qu’une seule fois qu’un ski déchausse de manière imprévue, et c’était en envoyant fort dans des bosses. C’est vraiment rassurant de savoir que les fixations vont rester bien en place quand tu forces, surtout quand tu attaques un peu.

Cales de montée : Moyen

Par contre, les cales de montée, c’est pas la même histoire... Sur le papier, tu as trois niveaux (0°, 5° et 9°), mais dans la réalité, entre 5° et 9°, je ne sens quasiment aucune différence. Et puis, pour passer d’une cale à l’autre, il faut tourner la fixation, ce qui n’est pas hyper pratique. Heureusement, entre 0° et 9°, il suffit de rabattre la cale avec le bâton, et ça se fait sans s’arrêter. C’est vraiment le seul truc pratique dans ce système, mais pour le reste, je trouve ça un peu décevant.

Chaussage et mode ski/rando : Presque parfait

Pour le chaussage, c’est vrai qu’il demande un peu de précision. La chaussure n’est pas super bien guidée, et il faut parfois s’y reprendre à deux fois, mais rien de dramatique non plus. Une fois qu’on a pris le coup, ça se fait plutôt bien. En revanche, le passage du mode rando au mode descente est super simple et fluide. Jamais eu de souci de glace qui bloque le mécanisme, donc là-dessus, c’est un sans faute.

Les leashs : Attention

Le seul vrai bémol que j’ai trouvé, c’est au niveau des leashs. J’ai monté mes fixations sans freins pour minimiser le poids, avec les leashs fournis par Marker, et là, surprise : pas de fusible. Ça veut dire qu’en cas de chute, les skis restent attachés à la cheville, et ça peut vite devenir dangereux. Un fusible est vraiment indispensable pour la sécurité, et les fixations ne sont compatibles qu'avec les leashs Marker... J'ai du bricoler les leashs avec d'autres comportant des fusibles, mais c'est vraiment surprenant que Marker ne fournisse pas cette sécurité d'origine.

Conclusion

Globalement, je suis super satisfait de mes Marker Alpinist 12. Elles sont légères, fiables en descente, et le passage du mode rando à descente est un jeu d’enfant. Bon, les cales de montée sont un peu décevantes, et le système de leash pourrait être plus sécurisé, mais honnêtement, ce sont des détails qui ne gâchent pas mon plaisir. Pour moi, elles restent un excellent choix pour ceux qui veulent une fixation légère sans sacrifier la performance en descente, à un prix très compétitif.

Pour qui ?

Pour des skieurs expérimentés, à la recherche d'un bon compromis entre sécurité et poids.

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