Test Dynafit Beast 16 2017

3 tests Dynafit Beast 16.

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Note moyenne : 8/10

Excellentes mais obsolètes

Avis sélectionné
Profil du testeur : 22 ans | 1,88m | 90kg | Expert | Deyme
Conditions du test : Toutes

Points forts

Skiabilité/sécurité , permet d’envoyer du gros

DIN élevé pour du LT

Confort du LT pour la montée

Semble solide et durable

Points faibles

Le poids, minimum 200g de plus que sa concurrente la Shift

La manipulation de la dernière cale pour le passage en mode ski

Fixations montées sur des Rustler 10, dans l’idée d’en faire une utilisation 80% descente, 20% montée,  sans être limité par le serrage du DIN, me permettant de skier fort sans arrière pensée, et sans avoir une fix à plaque venant rigidifier le patin du ski et alourdissant la chaussure à la montée.

Pour faire simple, je pèse 90kg pour 1m87, et j’ai un style rapide et physique dans le relief quelque soit la neige, je pose des sauts jusqu’a 4-5 mètres, ainsi que des appuis solides dans le raide.

Au bout d’une quinzaine de sorties je n’ai jamais eu de déchaussage intempestif, ou de non déchaussage sur des grosses chutes. J’en ai une confiance absolu à la descente, et partir faire un derby avec ne me poserai aucun problème.


Dotée d’une bonne élasticité grâce à :

- un ressort de poussée (1) après la vis sans fin du réglage de pointure 

- un long ressort pour le déchaussage latéral (2), avec un réglage du DIN  

un long ressort pour le déchaussage verticale (3), avec un réglage du DIN

- une butée avant rotative (4) sans réglage de dureté, comme une talonnière de Look Pivot  


On retrouve donc un réglage du DIN en latéral et en vertical, avec de l’élasticité sur la talonnière et la butée avant, comme une fixation alpine 


Il m’est donc inutile de serrer le DIN, plus que sur mes fix alpine (entre 11,5 et 12.5), pour avoir la même qualité de maintiens/déchaussage


Cependant l’intérêt de cette fix ne réside pas dans le réglage du DIN élevé, mais dans l’architecture de la butée avant, n’intégrant qu’un seul, mais gros, ressort (5), pour maintenir les pins en pression. Cette même architecture qui combinée au mouvement rotatif permet donc à la butée avant, d’encaisser de grosses contraintes, sans déchausser ou casser. Permettant ainsi d’accepter les contraintes d’une fixation réglée à 16.

Le chaussage quand à lui n’est pas des plus aisées, il faudra un petit temps avant de prendre le coup de main. D’autan qu’il nécessite le rajout d’une pièce métallique sur le talon de la chaussure. Pouvant altérer le chaussage d’une autre fixation, sauf à y faire un petit bricolage maison (cf. photo)

Pour l’ascension, le passage en mode montée est très simple, le maniement des cales également, en revanche elle ne dispose pas de mode de marche à plat, ce que je redoutais, mais qui finalement à l’usage ne s’est pas avéré gênant. Le passage au mode descente et cependant mal pensé, car il nécessite de forcer énormément pour relever la dernière cale ... mais une fois trouvé le truc en faisant levier avec le bâton, ça se fait

LE défaut majeur de cette fix, c’est son poids, pas loin de 2kg la paire, ce qui combiné à un ski digne de la Beast en terme de skiabilité, peut faire un ensemble très lourds. Et pour avoir fais des journées à 8-900m de D+, on sent la différence par rapport à un montage plus lights

Cependant pour des faibles dénivelés nécessitant tout de même l’usage des peaux, le poids n’est pas pénalisant 

Si je caractérise cette fixation d’obsolète, c’est de par le poids par rapport à la Shift de chez salomon, qui propose une élasticité équivalente voir supérieur, pour au moins 200 grammes de moins. La Beast n’ayant cependant rien à lui envier en terme de skiabilité, tant elle est parfaite en tout point à la descente, et tirant certainement son épingle du jeu en terme durabilité, avec des matériaux plus nobles (métal/plastique épais, contre des pièces en Carbonne sur la shift)

Cette Beast avait une place particulière entre les Lowtech « élastiques » et les fixations à plaque, bénéficiant des points forts de chacune, mais est aujourd’hui délogé par la Shift, faisant mieux pour moins lourds, et qui pour ma part si c’était à refaire, ferait l’objet de mon choix pour mettre sur les Rustler



Pour qui ?

Une fix que je conseil aux skieurs, voulant un ski avec « option montée » En cumulant les points fort d’une fix à plaque en terme de skiabilitée, élasticité, et DIN élevé, sans les défauts, (rigidification du patin, inconfort à la montée) Donc pour celui qui privilégi la descente, sans prétendre à d’importants dénivelé lorsqu’il monte Parfait donc pour une utilisation rando de proximité, rando d’approche en station
8/10
Facilité de chaussage
Facilité de réglage/compréhension du système
Style/Look
Finitions
Durabilité/solidité
Rapport qualité/prix
Changement de mode montée/descente

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Commentaires

3 Commentaires

chamaco32 Salut, à 200€ la paire de Beast ça peut rester un bon plan à partir du moment où on connait les contraintes et paramètres, non?
François Péchou Salut, j'en ai pas parlé dans le test, mais en effet, vu les tarifs auxquels se vendent les Beast en ce moment (acheté 250€ neuve début de saison pour ma part), oui on peut largement s'en contenter et faire abstraction des contraintes
Kriko Si la photo sur le fil des quivers est récente, tu as remplacé les Beast 16 par des 14 sur les Rustler, quelles différences vois-tu? J'ai les 14 que je trouve excellentes, mais je n'ai pas pu les comparer aux 16.
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