Test Scott THE SKI 2016

      The ski.

J’ai bavé devant durant la saison 2015 ou je me suis blessé et n’ai pu que le contempler dans les shops. Je le trouvais tellement classe avec ses petits cubes de couleurs qui me rappelaient mes premiers bons points à la maternelle. Ses lignes de côtes m’inspirait la polyvalence que je voulais pour ma prochaine paire. J’ai pu le tester une aprèm l’année d’après…

Et franchement, ça casse pas 3 pattes à un farfadet. Au lieu de LE ski (oui je suis polyglotte), je dirais plutôt UN ski. Un peu n’importe lequel. Un qui fait tout sans trop faire grand chose. Le pote qui me l’a prêté le qualifie de couteau suisse. Je suis pas d’accord, j’ai essayé de couper le saucisson avec, même pour ça, il n'est pas très efficace.

Je suis mauvaise langue vous me direz car je ne l’ai pas testé en toutes conditions (uniquement piste, neige correcte à dure). Mais je doute fort que ça vaille la peine de sortir des sentier battus pour tracer des lignes dans de la fraiche. Ou en tout cas ce n’est pas sa fonction principale.

On le skie sans trop avoir besoin d’en faire. Pas très exigent. Sur neige dure à vitesse moyenne, ça tient la route. Mais on ne s’appuie quand même pas dessus en bords de pistes si y'a des sapins ou un ravin. A haute vitesse on a le rocker qui tape. Couper les virages, c’est comme pour le saucisson (voir référence plus haut) ça ne marche pas des masses. Plutôt maniable, mais pas non plus assez pour se régaler en enchainant les virages courts, penché à 45°.

Je suis un peu dur. Peut être à cause de la neige qui l’était elle aussi le jour de mon test, mais je m’attendais à mieux. Surtout au vu du prix. Pour comparer, 575€ prix recommandé, ça fait quand même 115 pintes en happy hours (ou 115 cafés au resto d’altitude pour Sam). Franchement le choix est vite fait.

Point positif: son design intrigant. Les petits carrés sur les spatules m’ont donné envie de l’acheter (modèles de 2014 à 2016, après on s’égare…). Fort heureusement j’ai pu le tester avant et me raviser.

Je m’en suis donc tenu à une après midi en sa compagnie et nous nous sommes quitté en bons termes, cordialement. Je le conseillerai à mon père, Patrick, 55 ans, barbu mais pas hipster, qui skie sans forcer, et de la même manière quelle que soient les conditions ou la couleur de la piste.