Test Scott pure 2010

Quand on voit c'qu'on voit et qu'on entend c'qu'on entend, ben finalement, parfois, on a tort de penser c'qu'on pense (les fans de Coluche auront reconnu, pour les autres désolé, passez à la suite ;-)

En gros, depuis le temps que j'entendais des éloges de ce ski, j'étais ravis de pouvoir enfin monter dessus et voir par moi-même ce que ça donne. Et bien, ça donne une énorme déception.

Tout juste une petite moyenne :
- La déco (subjectif, OK, mais quand même) : c'est encore plus moche qu'en photo. La surface vernie est super craignos : bon courage des les files d'attente de février !
- Le comportement : pas très sain ni précis. Le ski a tendance à trembloter de la butée avant de la fix jusqu'à la spatule

Bref :
Sur piste, oubliez les virages courts. Vous me direz, on s'en fout, c'est pas fait pour. OK, mais je vous répondrai que d'autres ski s'en sortent très bien, alors qu'ils ont le même programme que le Scott au départ.
Ca allonge en permanence et même en appuyant comme une bourrique, le ski fait ce qu'il veut.

En HP, j'ai appuyé moins fort que sur mes Duret Mountain et le ski chassait déjà de l'avant. Très désagréable et pas rassurant du tout. J'ai dû modérer mes appuis, résultat les skis m'envoyaient en permanence en arrière.
Ca bulldozerise quedal ! Ca claque dans les files d'attente de télécabines, parce que ça dépasse tout le reste et qu'ils ont une belle queue d'hirondelle (oui je les porte à l'envers, et alors ?!), mais sorti de l'aspect défilé de mode, je n'ai pas aimé du tout.

Peut-être qu'en 188 c'eût été mieux adapté à ma taille nabotesque. Va savoir...

Désolé pour les adeptes, ma note va faire baisser la moyenne, mais je crois que ma déception est d'autant plus grande que j'en attendais vraiment beaucoup (trop ?).