Test Salomon Crossmax 120 2010

ayant déja une grande experience dans le domaine du snowblade de par mon triple titre au SFWT (snowblade freeride world tour), je me suis laissé tenter par la nouveauté Salomon en matière de ski race pro.
après une préparation perso, comprenant un set up double lattéral des carres à 87 (3.2 en spatule; 0.5 au patin), un fartage neige froide sur base nutritive universelle, et un remodelage fixation en attache pivot double rotative reglé à 540 Kg pour être sur de ne pas décrocher en tournant, j'ai pu découvrir la bête.

Piste: réagissant principalement comme un ski de descente de par son rayon important, l'entrée de courbe se fait de manière progressive grace à sa construction tri-axial cap en injecté THPM (très haut poids moléculaire) en laissant place ensuite à une conduite en patin impressionante de précision et de puissance. la stabilité est ahurissante et la courbe se fait obligatoirement selon les volontés de la bête, tant les exigences physiques pour plier le monstre sont inhumaines. la relance est sans concession, les skis relachant une énergie cinétique démultipliée par une mécanisation bisautée integrée dans le talon (technologie inspirée de la NASA) telle que le skieur double sa vitesse à chaque courbe. Bref, le crossmax 120 semble le produit le plus abouti en terme de performance, mais surtout le plus exigeant techniquement et physiquement du marché race.

Hors-piste: après le succès international du snowblade salomon 90, il était normal que la marque se surpasse pour développer un produit au moins aussi performant. Et le crossmax 120 se révèle au dessus de toute attente. grâce à une spatule progressive dérivée du Rocker, un patin élargie et une rigidité accrue, les skis ser révèlent d'une flottabilité inégalée et sont d'une efficacité inégalée en profonde. le déjaugeage se fait tout seul, et la spatule absorbe le terrain jusqu'à anhihiler toute vibration intempestive, que ce soit dans une descente à mach 12, ou un saut de barre de 35m.

Freestyle: clairement son terrain de prédilection, son pop amélioré et sa stabilité en vol lui offre sa place dans le panthéon des spécialistes du Big air et du Megapipe. les double cork 1440 s'enchaine sans efforts, et les skis poussent à aller toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort. pour conforter encore la sensation de sécurité, les réceptions se font tout en douceur. largement de quoi contenter les amateurs de vol de 40 mètres.

Bref, si vous êtes un champion du monde en herbe, avec une technique de Bode miller et des cuisses de bucheron canadien sous anabolisants, ce Crossmax 120 est fait pour vous