Test Rossignol Soul7 Hd 2016

Le Rossignol soul7 fait tant d'émules que j'ai toujours eu envie de me faire mon avis.

Je soupçonne les extrapolations des deux partis qui se répondent comme Hyènes et Vautours autour d'une charogne. Alors quand l'occasion s'est présentée, je n'ai pas osé refuser l'offre d'un copain Espagnol. Me voilà au sommet de Sant Anton en Autriche, soul7 au pieds, et voici mon histoire.

Premières impressions sur le Télésiège le ski est très léger et flexible. J'attaque par un run poudreux, déjauge au quart de tour. Dans un coin plutôt raide, les premiers virages d'observations se passe sans encombres. Le terrain s'ouvre et mes partenaires ouvrent les vannes, je ne les reverrai plus. Le ski en ligne droite commence à cabrer assez tôt et demande à tourner plus que nul autre. Dans l'axe il reste instable tant que la pente est soutenue. Je fini donc mon run en petite et moyenne courbe, sans soucis. Dans la journée la poudreuse s'alourdit avec le soleil, le comportement du ski est encore plus présent. Beaucoup d'effet spatule, pour un ski qui tourne seul en poudreuse.

Dans la neige traffolée ferme, la sensation est bonne, le ski et plutôt vif et joueur. On a un ski qui est très facile et pivote sur place. qu'on aime tourner glissé plutôt que coupé. La spatule est assez haute pour passer par dessus tous les tas de neige (attention s'il sont dur, le ski déforme beaucoup).

Sur piste, ça reste agréable en virage glissé, à moyenne allure. L'accroche arrive tardivement, mais reste correcte sur l'angle et le carving est gentillet. Ne cherchez pas le rebond du ski, il est resté chez Rossignol.

En résumé on trouve le ski HP facile, polyvalent (voire ultime ??) tant que les courbes ne dépassent pas la vingtaines de mètres, et que la vitesse reste faible ou modérée. Un bon ski pour les premières sorties hors des pistes, léger et économe en ATP.