A vrai dire, le test n’a duré qu’une heure lors du ski test d’Avoriaz.
Au passage, le système des cartes de test utilisé est vraiment ch… car il faut passer 20mn de d’attente pour avoir enfin le sésame… A revoir complètement.
Bref je fini par avoir les lattes aux pieds et c’est parti pour un tour de la station. La neige n’est pas profonde et très tracée en hors piste. Sur piste elle est assez douce.
Bref, la première impression a donné des idées au père noël, et c’est donc sur mes propres Sevun que je continue la saison… (Montés en Marker Baron à + 1cm du centrage conseillé)
The test :
Au premier virage, on comprend vite le mode d’emploi : Envoyer, envoyer et envoyer encore !
Ce ski est rigide comme un rail CFF (ou SNCF pour nos frontaliers :-) , précis comme un fusil SIG SAUER mais lourd comme un char Léopard…
Sur piste :
L’accroche est irréprochable, la relance en sortie de courbe est massive et la conduite très précise. On a l’impression d’un ski de géant ! Par contre, il faut être présent au pilotage, avec un appui languette prononcé sous peine de se voir projeté dans le siège arrière et de subir une perte de contrôle méchante ;-)
Ralentir n’est pas une option. Le ski devient lourd et pataud, perd sa vigueur et son intérêt.
En trafolle :
Pas de chichi là non plus, ce n’est pas un ski de tricoteur FS-BC mais un ski de barbu !
Pas de rocker, cambre normal mais un shape très bien « taillé » avec un maitre-couple a 25cm derrière la spatule. Cette forme permet d’avoir un ski long qui déjauge très bien dans la profonde mais conserve un rayon raisonnablement court (25 m).
Le comportement est très sain du moment que l’on skie vite. On peut charger le ski en spatule, le faire rentrer dans des virage carvés même au milieu d’un champ de taupinières, la spatule ne tape jamais (merci le pas-rocker), la courbe est tendue, les appuis fiables… un vrai bon ski de derby !
En poudre :
A quoi bon un rocker ? On se le demande quand on ski le Sevun ! Certes on ne peut pas attendre une flottaison à basse vitesse non plus. Mais avec presque 1/2 mêtre carré sous chaque pied, le tank décolle, accélère et se transforme en B52… A vous le cruising à Mach 12 !
Les défauts :
N’aime pas aller doucement et demande à la fois un bon bagage technique ainsi que des cuissots plus sanglier que biche…
En TRES grosse poudre >70cm, l’absence de rocker ne permet pas de jouer entre les arbres à basse vitesse. Pour cet exercice des Atomic Atlas seraient plus appropriés.
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