Profil du testeur :
29 ans | 1,79m | 75kg | Avancé | Verzé Acheté :
350€ en magasin Conditions du test :
Toutes
Points forts
Confort, Flex progressif
Points faibles
Poids à la longue, faible débattement
Salomon Quest Pro TR 110
Achetées en 2014 et skiées durant deux saisons pour mix rando et station. Cela a été ma première chaussure pour débuter la rando. Je voulais garder une skiabilité intéressante pour la descente et ce modèle était à un prix plutôt raisonnable par rapport à la concurrence.
Sur le papier:
Ce modèle est tout simplement une version allégée de la Quest 110 de Salomon. Ca fait partit des premières chaussures plus orienté rando de cette gamme freeride. Flex annoncé de 110, poids de 1,6kg et offre une amplitude de mouvement de 52 degré. Semelles avec insert lowtec ce qui était plutôt rare à l’époque pour ce type de chaussure.
En main :
Elles sont très confortables et le chaussant est plutôt large. Aucune nécessité de déformer la coque pour ma part. Facile à manipuler et enfiler, on a bien une chaussure de freeride de base avec une orientation rando. Le passage en mode monté est super easy grâce au petit loquet.
Utilisation :
Je les ai utilisé dans pas mal de conditions tant en rando que station de 2014 à 2016 (principales avec des ION G3). Le flex de 110 est présent et très progressif. Les trois crochets permettent un serrage efficace malgré le volume généreux. Elles sont donc agréables à skier et transmettent bien les appuis. Le flex très progressif se fera sentir lorsque que l’on skie avec des skis freeride (kabookie, atris, bushwacker) dans des conditions de neige difficiles.
En montée, son poids au-dessus de la moyenne et le débattement annoncé de 52 degré n’est pas présent, on les sentira donc peser sur les jambes une fois passé les 800m de deniv. Pour grimper, ce faible débattement et ce gros volume sera aussi pénalisant. Elle est donc plutôt recommandée pour de courtes approches qu’un usage rando intensif. Il reste néanmoins une chaussure polyvalente est confortable idéal pour le skieur occasionnel qui jongle entre la piste et la rando.
A l’usure, le gros chassant devient problématique car on est souvent en train de jouer avec les crochets pour l’adapter. Le plastique à plutôt bien tenu. J’ai l’impression qu’elle a perdu un peu de flex au fur et à mesure des années. C’est aussi dû à mon niveau de ski qui a clairement évolué au fil de ses années.
Pour conclure :
Ça a été une chaussure idéal pour approcher le monde de la rando/#free rando. Il est clair que l’on trouvera ses limites si on passe beaucoup de temps sur les skis mais elle reste vraiment intéressante pour un skieur occasionnel qui fait un peu de tout.
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