Je me souviens de mon premier casque que mes parents m’ont obligé à porter (20 ans après, merci à eux), une espèce de coque en plastique d’un bleu relativement immonde, une sangle avec un clip de sac à dos et un peu de mousse pour le confort, mais attention pas trop…
Heureusement tout ça a bien évolué, j’en ai eu d’autres entre temps et il y a 1 an je me suis offert un modèle de chez Salomon, le Phantom Custom Air.
Comme la plupart des vêtements / accessoires que l’on va avoir directement en contact avec soi, je ne saurais que vous conseiller d’aller acheter votre casque en magasin, ou tout du moins l’essayer. Ce n’est pas qu’une question de confort, il y a aussi un aspect sécurité. En effet si votre tête flotte dans le casque, sa protection en sera d’autant diminuée… Et d’un autre côté s’il est trop petit, au mieux il ne rentrera pas, au pire il vous tortura toute la journée.
« Un casque, c’est un casque »
Le Salomon Phantom Custom Air est en effet un casque tout ce qu’il y a de plus classique. Le noir mat de sa coque est teinté dans la masse, et offre un rendu plutôt classe. La forme n’est pas agressive, il y a plusieurs aérations que l’on peut choisir d’obstruer ou non à l’aide d’une languette en plastique sur le dessus du casque. Cette languette se manipule assez aisément même avec des gants, et le système de ventilation est efficace, on sent une différence entre fermé et ouvert.
La coque ne couvre pas les oreilles, à ce niveau c’est uniquement de la garniture bien épaisse et très confortable. Il n’y a pas de visière sur ce casque, et tant mieux. Techniquement parlant ça n’apporte rien et en plus je n’aime pas du tout. A l’arrière le système de maintien de l’élastique du masque est bien fait, c’est un cordon élastique avec une languette qui vient de prendre sur un crochet plastique. C’est très facile à mettre et à enlever même avec ses gants, on a là un système simple et efficace.
Coté intérieur, on a droit, à quelques endroits, à une fourrure synthétique très douce. Pour le reste on retrouve une mousse classique, qui a l’air plus respirante. Cette mousse est confortable et peut entièrement se démonter pour être lavé. Ce que je conseille et fais d’ailleurs au moins une fois par an, avant de ranger ses affaires pour l’estivage. La mousse est fixée grâce à des scratchs, ça tient en place, mais il faut être délicat pour le démontage. Le côté velcro collé au casque à tendance à venir avec la doublure…
Et justement que trouve-t-on sous cette doublure : des poches gonflables en plastiques !
Le casque gonflable
C’est ce petit gadget qui vaut à ce casque la dénomination « custom air » car sous la doublure on trouve un système de poche en plastique, que l’on vient gonfler grâce à une mini pompe manuelle située à l’arrière du casque. Le but de ce système est d’obtenir l’ajustement parfait entre le casque et notre crâne, et cela ne fonctionne pas trop mal. L’air insufflé vient combler l’espace vide entre l’arrière du crâne et le casque. Il n’y a pas de poche sur le haut du casque, ni sur l’avant.
Attention toutefois à ne pas abuser sur le gonflage en se compressant le crane : mal de tête garanti. Généralement je mets 2 ou 3 coups de pompe, ça me suffit largement et ça a fonctionné jusqu’à aujourd’hui (pas de fuite) malgré mes chutes. Ca ajoute également une sensation de confort, le système venant bien se plaquer dans le haut de la nuque.
Petit bémol cependant, il faut penser à dégonfler avant d’enlever le casque, puis le regonfler ensuite. Comme je me limite à 2, 3 coups de gonflage je n’ai forcément besoin de faire tout ça, mais pour ceux qui auront besoin de plus d’ajustement, ce sera nécessaire et donc un peu contraignant.
Ce système « custom air » est présent donc je l’utilise, pour autant ce n’est pas la révolution absolue. Si demain je dois changer de casque et que le nouveau ne possède pas ce type d’ajustement, ce ne sera pas un critère bloquant.
La bonne surprise
Je n’ai pas abordé le thème de la jugulaire car ce fut pour moi l’heureuse découverte de ce casque, le petit gadget qu’on ne connaissait pas dont on ne peut plus se passer.
Le système d’attache de la jugulaire n’est pas un clip type sac à dos, ni une lanière plastique, ni rien de tout ça. Ce sont deux petits cubes en plastiques, qui s’insèrent l’un dans l’autre grâce à un aimant et se verrouillent tout seuls ! Il suffit de les approcher à peu près dans le bon sens, on entend un petit clac et hop c’est fini. Même avec les gants c’est un jeu d’enfant.
Pour les enlever le système est redoutable de simplicité il suffit de « presser » l’ensemble, on sent alors les deux parties glisser l’une contre l’autre, et puis… la jugulaire est détachée.
Je suis le type de personne qui enlève son casque à chaque remontée pour prendre l’air (quand il fait beau bien sur…) et si je vous raconte ça c’est pour souligner le nombre de sollicitations que j’ai effectué sur cette boucle magnétique qui a aujourd’hui ne montre absolument aucun signe de fatigue.
Conclusion
A part les scratchs de fixation de la mouse à l’intérieur du casque qu’il faudra certainement que je change en fin de saison, je n’ai rien à reprocher au couvre-chef de chez Salomon. Je trouve que c’est un produit bien réussi, très agréable à porter et qui m’a déjà protégé de plusieurs mauvaises chutes.
"Un casque c’est un casque", j’entendais par là qu’un casque ça sert avant tout à se protéger et donc par définition c’est impératif de le porter qu’elles qu’en soient les contraintes induites. Mais si le Phantom Custom Air peut nous protéger tout en étant ergonomique, confortable, esthétique et abordable, pourquoi s’en priver ?
Pour qui ?
Outre le coté esthétique, ce casque pourra convenir à tout le monde.
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