Test Völkl Bridge 2013

Avec un programme à 90% de hors-piste et adepte des skis avec plus de 100 au patin (103 pour le Navis pour tous les jours et 115 pour le JJ pour les jours de grosse neige), j’avoue que les 95 au patin du Bridge m’ont un peu refroidi au début. Mais comme il paraît qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis (et que je tiens déjà une sacré couche), je me suis décidé à les chausser sur des conseils d’amis. Je vous livre donc mes impressions après 19 jours de ski.
Avant de rentrer dans les détails, globalement ce ski combine toutes les évolutions sur les cambres (rocker avant / rocker arrière / cambre plat) dans un savant mélange lui permettant ainsi d’être le ski le plus polyvalent que j’ai essayé. Le parfait compagnon de tous les jours !
Le rocker avant apporte une flottaison en hors-piste très satisfaisante vu sa faible taille (ce n’est pas le JJ mais un sacré plus par rapport au Navis) et permet de skier la trafolle sans problème ! L’association avec le rocker arrière pour faciliter la conduite couplé au cambre plat apportant un meilleur déjaugeage et pivotement dans la poudre est juste … magique ! Malgré le patin de (seulement) 95, le parfait équilibre entre les double (petits) rockers et le cambre plat donne un ski hyper tolérant, hyper joueur, très facile à déformer … en gros un vrai jouet ! Ce ski tourne vraiment tout seul … est très stable en l’air… je ne m’étais pas autant amusé dans les sapins depuis longtemps !
Les passages sur piste sont moins jouissifs (mais en même temps, même avec des skis de piste je suis pas fan des neiges damnées ;) ). Cependant il faut être honnête et ce ski tient quand même vraiment bien la route (le patin de 95 y est sûrement pour quelque chose … c’est plus dur avec les JJ). On monte assez vite sur la carre, ils accrochent bien à condition que la neige ne soit pas en béton (car là le cambre plat te fait un effet patinette bien flippant si tu les tiens pas un minimum).
Le plus gros (et quasi le seul) défaut que j’ai trouvé c’est l’extrême fragilité du top sheet (19 jours de ski et ils font vraiment skis d’occasion ;) ).
Pour résumer : un ski très joueur et d’une polyvalence extrême qui n’a rien à envier aux skis plus larges de sa catégorie.
Dernier mot : merci Völkl !