Test Völkl aura 2016

Profil testeuse: entre 35 et 45 jours de ski par ans, je skie toutes les conditions, me jette dans tous les trucs un peu tordu où mon fils m’emmène, la seule limite se sont les sauts, mais il n’y en a pas besoin pour tester correctement ces skis. Avant cette paire, je skiais des Atomic Century.

Résumé: version femme du mantra, grosses performances à tous les niveaux, aucunes limites si ce n’est la vôtre. Grosse condition physique nécessaire mais beaucoup de plaisir en retour !

Test: Bon l’Atomic Century ça va bien 5 minutes (enfin 3 ans), mais au bout d’un moment les limites du ski sont explicites. Je voulais donc changer pour quelque chose de plus sérieux, pour aller plus vite, plus fort, et ne pas être limité en trafolle ou en conditions de neige un peu approximatives. En plus de ça, je voulais une option rando, on a alors fait le combo qui fait peur:

Volkl Aura 2016 cambre plat, double plaque titanal, monté en Guardian 13. Oui je vous le confirme, c’est lourd. Mais cela répond à toutes les exigences mentionnées ci-dessus. Le shape est très tendu, les rockers sont par conséquent ultra progressifs permettant une prise de carre intégrale dès que l’on se met dans la courbe. Par contre à plat cela pivote tout seul et permet une maniabilité parfaite que l'on soit en grande face ou dans la forêt.

Sur piste, la rigidité importante permet d’aller vite sans se poser de question dans la prise de carre. La forme assez peu taillée du ski entraîne un grand rayon de courbure (près de 20m en 163cm) associé à une grande stabilité. En neige plus difficile, le ski casse tout, et là où la spatule remontait sur le Century, ici elle passe à travers et modèle le terrain à sa convenance.

Le montage en Guardian permet d’aller explorer les alentours. Certes le poids est important mais pour de petites approches ou des randos jusqu’à 800m cela permet de retrouver un confort exceptionnel à la descente.

Niveau longévité, après trois saisons le ski est toujours au top. La semelle est particulièrement de bonne qualité permettant à la fois une bonne glisse, un fartage aisé mais aussi une réparation sans trace.

Seul limitation réel, votre niveau. C’est réellement un ski qui pardonne assez peu, qui accélère beaucoup et qui demande de la présence sur les skis. Les côtes ayant beau être comparables au Century, le niveau demandé est totalement différent. Là où le Century vous limite, l’Aura commencera à être exploité. La limite est donc loin d’être atteinte.

Au final un ski pour toutes les freerideuses un peu ambitieuses, souhaitant ne trouver aucune limite dans leur ski.