C'était vraiment pas la journée pour sortir un ski comme ça mais il fallait que je l'essaye, alors je l'ai essayé.
C'est gros, c'est large, c'est beau. Par contre c'est lourd, tudieu !
Premières impressions sur la piste pour rejoindre une ligne de "poudre" pas trop tracée: Il faut s'y habituer. Le cambre du ski ne rassure pas pour la prise de carres, mais en mettant de l'angle il finit par accrocher bien sagement et on envoie de la grande courbe sur le dur sans problèmes (ça chauffe dans la cuisse quand même). Le passage de carres à carres est pataud, on les sent les 132mm ! A trop haute vitesse le ski commence à taper assez sauvagement et ça rassure pas... Mais cela dit, c'est un ski de poudre alors on lui pardonne.
Arrivé dans de la neige un peu plus profonde par contre c'est du bonheur: Même sans aller à Mach 2 on se retrouve directement à flotter sur la neige, ça déjauge sans problème, et même en appui languette impossible de le faire plonger. Petits virages entre les requins (pardon l'équipe K2 pour les rayures sur la semelle. Le trou c'est pas moi!), grands virages quand on à la place, c'est fluide et on à l'impression de voler. Et ça défonce tout, on sent même pas les traces qu'on traverse dès qu'on à de la vitesse. Du bonheur.
Et ces lattes ont un sacré pop, on a envie de sauter la moindre aspérité, en l'air ça tourne tout seul malgré le poids du bouzin.
Ajoutez à ça que les machins se conduisent aussi bien en avant qu'en switch (montés repère fabriquant) et vous avez un sacré jouet pour la poudreuse. Dommage qu'on en ait pas eu plus ce jour là...
Ca vaut bien un 9 pour le plaisir que j'ai eu à le conduire dans le peu de poudre (tracée) qu'il y avait ce jour là.
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