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Note moyenne 10/10
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On m’a offert récemment des skis de la marque Dénériaz. Dénériaz m’était inconnue avant que l’on m’offre ces skis. Alors avant de commencer le test en lui-même, petit topo de la marque. Celle-ci est fondée autour d’un personnage, Antoine Dénériaz. Pas n’importe qui puisqu’il a été champion olympique de descente pendant les jeux d’hiver de Turin en 2006. De plus, il a été consultant média sur le ski. En 2009, il a créé sa marque de skis, se positionnant sur du très haut standing, voire même du luxe. Sa gamme comprend des casques, des masques, des bâtons, des lunettes et bien évidemment des skis. Ceux-ci sont conçus avec Alain Zanco, l’inventeur des skis paraboliques et le concepteur pendant près de vingt ans des skis rossignols.
C’est donc de ces skis que nous allons parler. Ce n’est pas mon habitude de skier sur ce genre de skis, mais j’ai été pris par surprise par ce cadeau… d’où la nécessité de vous faire part de mon ressenti.
C’est bien sûr un très beau ski, tout noir avec une bande argentée sur mon modèle, le Cruising’d. Cette bande est dorée pour le modèle le plus polyvalent de chez Dénériaz, le Lucky’d, et noire pour le Giant’d, qui est consacré lui au géant. La bordure du ski laisse le bois apparent.
Le Cruising’d est donc un ski destiné à la piste pour passer des journées à carver comme un ancien champion du monde. C’est une sensation géniale que l’on ressent sur la piste, d’une précision que je n’avais que rarement sentie. Avec ce ski, on est vraiment en confiance, et on attaque sans problème avec puissance. Le ski n’étant fait que pour la piste, je n’ai pas voulu le tester en dehors. Le ski est rigide comme il faut et a une belle longueur de courbe mais ça tourne aussi très bien sur des petits virages.
Il fait 70mm au patin ce qui est pour moi la taille parfaite pour un ski de piste. J'ai le ski en taille 172,5cm, ce qui lui donne longueur de courbe de 17m, et des côtes de 112-70-97.
Au niveau des matériaux, ce n’est que du joli : le noyau est en bois de balsa, les côtés sont en frêne et le dessus en carbone. La semelle est faite avec du UHMW race, la meilleure matière pour les semelles. Les skis sont faits à la main en série limitée en Savoie dans l’atelier de Antoine Dénériaz à environ 120 éditions par an.
J’en viens maintenant au prix et c’est principalement ce qui en fait des skis d’exceptions. Celui-ci est élevé : 3200€. Ce prix haut est le fruit du positionnement de la marque. Et est le prix à payer pour avoir des skis signés Dénériaz-Zanco. On peut parler de skis de luxe mais qui n’ont pas que l’image de luxueuse : les performances suivent réellement.
A ce prix, on a cependant l’entretien tous les ans de la semelle et des carres par l’entreprise Ski Clinic, ainsi que le pontage et vernissage du dessus du ski. Je vous dirais prochainement comment se passe le SAV mais je n’ai aucun doute sur le bon fonctionnement. Alors si vous voulez un ski quasi parfait et que vous avez un beau portefeuille, n’hésitez pas.
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4 Commentaires
JO de Turing en 2006 et donc Antoine Dénériaz a été Champion Olympique de descente