Profil du testeur :
28 ans | 1,85m | 75kg | Avancé Conditions du test :
Sac utilisé depuis 2 saisons uniquement pour skier à la journée par tout temps aussi bien sur piste que freeride.
Points forts
Léger mais résistant,
Ergonomie proche du corps,
Accès à la poche principale par le dos,
Système de fixations complet : skis, snowboard, raquettes, piolets, bâtons, casque
Points faibles
Spectre d'utilisation limité,
Contenance un peu juste pour les sorties nécessitants davantage de matos
Moi / Contexte du test :
Skieur – effectuant des sorties uniquement à la journée et m'aventurant rarement où les remontées mécaniques ne me permettent pas d'évoluer – à la recherche d'un sac de ski pour la journée avec sandwich, matos de sécu et pouvant accueillir quelques affaires supplémentaires au besoin.
Je possède le sac depuis 2 saisons et l’ai porté par tout temps, toute neige pour des sorties ski à la journée aussi bien sur piste qu’en freeride.
Pour ce test, l’Ortovox Cross Rider 18L a été confronté au Millet Neo 30L, reçu en Test Privé cette saison (merci Skipass), qui se veut davantage orienté ski de rando.
En théorie :
A première vue le sac respire la solidité tout en restant assez léger et le système de portage semble favoriser la solidité au confort : mousses petites et fines dans le dos et bretelles simples.
L’extérieur du sac présente tous les systèmes de fixations (skis en A/diagonale, snowboard/raquettes, piolets/bâtons), une sangle poitrine avec sifflet et une ventrale dotée d’une petite poche, et une sortie pour système d’hydratation.
Le compartiment principal – qui dispose d’emplacements dédiés à la pelle et la sonde – est accessible à la fois par l’immense ouverture dorsale que par l’ouverture classique. Le compartiment secondaire propose un filet pour les petits effets personnels et un filet pour porter le casque sur le sac sur la face avant du sac.
L’Ortovox Cross Rider offre pléthore de fonctionnalités, notamment freeride, sur son sac all-mountain. La grosse différence avec leur modèle Free Rider est finalement la présence d’une protection dorsale sur ce dernier.
En pratique :
En préparant le sac pour la première fois pour une journée hors-piste il faut se faire une raison : une fois le compartiment principal remplit par la pelle, la sonde et le casse-croute il ne reste pas tant de place et il faudra plutôt skier léger. La place est suffisante pour une journée mais ceux aimant prévoir larges devront faire des concessions.
Le sac sur les épaules, les sangles bouclées et les premiers virages attaqués l’un des gros points forts du sac apparait, celui-ci est rivé au dos. En effet sa forme de carapace le rend très stable et même en pivotant sur soi-même il ne bouge pas et se fait oublié. Cette forme et sa contenance permettent d’ailleurs de prendre les remontées mécaniques sans avoir spécialement besoin de le passer devant soi.
Au moment d’ouvrir le sac (pour – au hasard – attaquer le casse-croute), les 2 ouvertures du compartiment principal se révèlent très utiles notamment l’accès dorsale qui ouvre sur l’ensemble du contenu sans avoir à fouiller.
L’opulence de ses fixations sera utile pour des micro ascensions occasionnelles de 100m ou 200m car le sac ne se prête pas à la freerando ou rando de par sa contenance et la taille de sa sangle ventrale – mais qui peut le plus peu le moins.
Il n’y a pas que le ski dans la vie et en ville ou pour des randos pédestres le Cross Rider n’a plus vraiment sa place : le système de portage avec ses petites mousses, la forme carapace du sac moins pratique pour y ranger des choses ou encore son look résolument ski n’en font pas le meilleur des alliés.
Face au Millet Neo 30L, qui offre quasi les mêmes fonctionnalités mais une contenance plus importante, l’Ortovox Cross Rider sera à privilégier pour qui cherche un sac à dos uniquement pour skier la journée sans s’encombrer.
Pour qui ?
Skieur(se)s à la recherche d'un sac de ski "all-mountain/station" pour des sorties journées. Ce sac excelle dans son programme d'utilisation mais manque de polyvalence en dehors.
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