Quand le modèle est sorti en 2007, ça a été une petite révolution : Une fixation à plaque débrayable pour passer en mode rando, avec un DIN max de 16, et avec laquelle on peut envoyer à la descente comme une fixation alpine sans que ça bouge, mais la chaussure est un peu plus haute.Comme un croiseur de la Marine Nationale.
Mais 10 ans après et avec ces 2700 grammes cette fixation fait presque figure de dinosaure, d’un autre temps, d’une autre époque…
Pourtant elle a des qualités : Une solidité à toute épreuve avec les pièces sollicitées en métal, elle s’adapte à toutes les chaussures en réglant la hauteur de la plaque de la butée.
Pour la montée on retrouve 3 positions : A plat et 2 autres angles avec la cale 7° et 13°.
La cale maxi est un peu juste quand la pente est forte.
En utilisation pour accéder à l’autre côté de la montagne, pour 200 / 300 m de dénivelé, voire plus si l’on a la santé, ça fonctionne encore très bien et surtout on sait que l’on va se régaler à la descente avec la sécurité des fixations alpine , que l’on aura quelque chose de fiable. Il faut déchausser pour passer en mode montée/descente.
Je me rappelle encore mes premières utilisations en mode freerando il y a quelques années: Le couloir du Pic Allemand à La Mongie et le couloir de l’Ours au Pic du midi avec chacun 200 à 300 mètres de montée. Un régal.
Vendu 330€ quand elle est sortie en 2007, on la trouve d’occasion à partir de 120€.
Vous pouvez également vous rabattre sur la Baron qui est plus légère et avec un DIN max de 13 ou les versions randonnées encore plus légères, TOUR F 10 ou 12.
Pour qui ?
Pour des ascensions de 200 à 300 m de dénivelé ou plus si vous êtes maso...
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