Test Grangers Wash 2025

Qui n'utilise jamais de membrane imperméable respirante en outdoor aujourd'hui ? "fini le kway"

C'est devenu un passage quasi obligé, la pratique des sports outdoor rime avec membrane.

Porter un ensemble à 1000€ (si si, c'est possible...) Ok, mais l'entretenir c'est mieux ! Notre saison printanière dans les Pyrénées (hiver 23-24) a eu pour effet de nous rappeler que réimperméabiliser ses vêtements de ski n'était pas une si mauvaise opération que cela. Surtout les jours où la limite pluie neige dépasse les 3000m et qu'un nuage nous passe au dessus de la tête #calimero.

C'est le moment où l'on se dit : "zut, si j'avais su, j'aurai pschitté la veste".

Il y a 25 ans, laver une veste en gore c'était une aventure, un peu comme partir sur la lune, t'as une idée, mais de là à la réaliser... Chacun y allait de son avis au doigt mouillé et le résultat n'était pas forcément à la hauteur des espérances du début. Veste délaminée, coutures étanches décollées, tissus rapé, bref, çà coutait moins cher, mais c'était cacaboudain.

Aujourd'hui, le marché français fait la part belle aux produits Nikiwax qui sont de qualité il faut le reconnaître, mais d'après moi, Granger est un cran au dessus.

Comme chez Nikiwax, la gamme s'est étendue au fil de l'apparition de différents produits techniques pour l'outdoor mais en ce qui concerne les hard shell, il y a aujourd'hui 3 produits sur le marché :

Decathlon : vraiment pas cher, il faut bien le dire, testé une fois, pour des vêtements outdoor en fin de vie, donc il serait prétentieux de qualifier honnêtement ce produit.

Nikiwax : le produit le plus connu, probablement le plus vendu, mais qu'en est il du résultat ? Et bien je dirai que si l'on respecte scrupuleusement les consignes d'utilisation (mettre la dose de produit) on peut espérer un résultat tout à fait qualitatif. Il est conseillé d'utiliser un duo de produits (le teck wash et le TX direct) 

Grangers : comme Nikiwax, çà fait le job. Comme Nikiwak, l'industriel préconise l'utilisation de deux produits (le le wash et le repel). Petite anecdote, il y a 4 ans j'ai oublié de laver la veste avec le wash et ai directement utilisé le repel. Et bien çà fait le job... Petit plus de la gamme, l'industiel a eu la bonne idée de sortir un produit qui combine les deux produits la gamme bleue : le wash+repel et là vous tombez les yeux hein ?

Ce dernier est tout en un, il lave et imperméabilisé. Avec un seul cycle (lavage en machine) vous repartez pour une saison d'utilisation.

Personnellement, une fois ce cycle terminé (en respectant scrupuleusement les recommandations de l'industriel pour utiliser le produit) je vaporise en plus le produit imperméabilisant. Notamment sur les zones sensibles j'ai nommé les fesses, les cuisses, les épaules.

Conflit d’intérêt : j’achète l’intégralité de mon matériel outdoor, la plupart du temps d’occasion neuf sur LBC ou Vintud. J’ai un budget réduit depuis le divorce (plumé comme un poulet). Je ne fais aucune pub, quand c’est nul je le dis et j’explique pourquoi et quand c’est top, pareil…

Infos sur le testeur : Pratique occasionnelle du ski de 4 à 20 ans. Depuis 10 ans je skie 30 à 40 jours par saisons (ce qui pour un mec de la ville est déjà beaucoup) dans plusieurs massifs (toute la chaîne pyrénéenne France Espagne Andorre) et une partie des alpes (Vercors, tarantaise, beldonne, chartreuse) 6h/jour, jamais moins, je ne skie pas au bar… Gabarit moyen, 178cm pour 75kg, plutôt athlétique pour mon âge, prof lib donc croisés impossible, préparation physique générale hebdomadaire, un peu de vélo et de course à pied. Pas le meilleur skieur du monde, pas le plus technique, pas non plus le plus puissant (des compas plutôt secs) mais un excellent feeling avec le matos et très observateur. Comme j’ai étudié le marketing, ce n’est pas très compliqué de déceler les failles des industriels dans leur volonté de vendre un produit, même peu convainquant. Je n’entame aucun débat technique ou scientifique sur la toile. Les interlocuteurs étant le plus souvent convaincus, peu convainquants, avec un discours idéologique qui colle le plus souvent à la doxa du support. Je donne un avis, rien de plus. Savoir qui écrit quoi est tout aussi important dans le processus décisionnel d’achat (puisque les lecteurs lisent les avis dans le but de s’informer) que l’avis en lui-même…