Test Salomon mtn lab 2017

A partir de 2018, les casques respectant la double normes ski et alpinisme seront obligatoires en compétitions de ski alpinisme. C’est la raison pour laquelle j’ai acheté le MTN lab l’hiver 2017, qui respecte les normes CE EN 12492 (alpinisme) et CE EN 1077 (ski de piste). On attend donc de lui de nous protéger la tête, mais aussi d’être supportable voir agréable à la montée.

Le casque est livré avec une housse permettant de le transporter et de le fixer sur n’importe quel sac, pour ceux qui ne souhaitent pas le porter à la montée. Il est aussi livré avec une mousse interne amovible.

Lorsqu’on porte le casque avec la mousse d’origine, il ne bouge absolument pas sur la tête et procure un agréable sentiment de confort et de protection en enveloppant bien l’arrière de la tête. Les sangles de réglages sont bien pensées bien que le renfort au niveau du menton soit trop rigide et pourrait mieux épouser la forme du visage avec plus de souplesse (il est possible de le retirer). La molette de réglage du tour de tête est très facile d’utilisation, y compris à une seule main. Le port de lunettes de soleil ou d’un masque se combine très bien avec le port du casque, c’est aussi le cas pour une lampe frontale qui tient parfaitement grâce à l’élastique de fixation à l’arrière de la tête. Par ailleurs, son look polyvalent ne le confine pas au milieu du ski alpinisme et tous les pratiquants y trouveront leur compte, que ce soit pour des sorties en randonnée ou pour des sorties engagées en haute montagne.

Sur le terrain, il tient vite chaud à la montée dès que l'on accélère, c’est pourquoi j’ai surtout utilisé le casque sans la mousse d’origine. Celle-ci étant réservée à une utilisation haute montagne ou par temps très froid. Sans la mousse d’origine, le maintient n’est pas le même. J’ai dû utiliser un bonnet ou bandeau adapté pour que le casque s’adapte à mon tour de tête. La tenue du casque est alors moins bonne mais la réspirabilité bien supérieure. C’est l’option à privilégier pour les compétitions de ski alpinisme sous peine de surchauffe. Avec 330 g sur la balance il fait partie des légers de sa catégorie et tend à se faire oublier, ce qui est un excellent point. Autre point, après une saison d’utilisation intensive, le casque est presque comme neuf.

En résumé, ce casque peut satisfaire tous types de pratiquants que ce soit en compétition de ski alpinisme ou bien en randonnée. Sa légèreté et son confort seront appréciés de tous.