Profil du testeur :
26 ans | 1,95m | 87kg | Expert | Lyon Acheté :
45€ en magasin Conditions du test :
8 saisons plus ou moins
Points forts
Solidité, Poignée, Rondelle
Points faibles
Ca reste un bâton, ca casse.
Scott Team Issues,
Les bâtons ici présentés ne sont pas uniquement les Team Issues de 2009 mais également ceux de 2013 car j’ai eu effectivement l’opportunité de casser l’un d’eux au bout de 4 ans puis de refaire la même l’année dernière pour finalement me retrouver avec un de chaque.
J’ai donc 8 ans de complicité à partager avec ces petits bouts d’aluminium pour vous donner mon avis objectif sur ceux-ci.
Rondelle : Large et dentée en dessous, la rondelle est vraiment conçue pour le freeride, elle est indestructible ! Lorsqu’elle se coince entre deux cailloux ou des branches, celle-ci va se plier et passe dans des ouvertures de plus petite taille que son diamètre sans vous arracher le bras (ca vous stop quand même pas mal..) et reprendra sa forme initiale sans besoin d’intervenir dessus. Son diamètre permet d’avoir une portance impeccable, on ne s’enfonce pas trop dans la poudre en arrivant à compacter rapidement la neige sauf en gros tant de fraiche/sèche.
La pointe : Toujours affuté après tant d’année à taper du caillou, je ne sais pas en quoi elle est faite mais je reste impressionné par sa qualité et sa capacité à trouer le bas de mon pantalon.
Poignée : Le diamètre, la forme « crantée » et la matière rugueuse en font une poignée de très haute gamme, je n’ai jamais rencontré de problème de préhension avec cette poignée malgré les mouffles, les gants en cuirs lisses, les gants de printemps ou bien même à main nue en approche. Très souple en main grâce à sa matière souple, il est impossible de repasser sur une poignée en plastique dur après avoir eu ca.
Lanière : Initialement en cuir sur les modèles de 2009, les nouvelles sont en tissu basique. Je n’ai pas hésité longtemps pour garder celles en cuir qui apportent un petit plaisir à enfiler même avec le port des gants, rien de vraiment fonctionnel ici, c’est simplement un plaisir sensoriel donnant une illusion de qualité par ce matériaux noble qui n’a pas encore craqué mais qui tire un peu la tronche après 8 saisons complètes à trainer dans toutes les conditions et à frotter les arbres, les cailloux et la neige gelée.
Le tube : On arrive au point le plus important (pas pour moi mais bon) d’un bâton, le tube ! Ici on voit d’avance que c’est du solide. Gros diamètre (18mm) malgré un poids acceptable grâce à de l’alu de qualité très résistant et d’une épaisseur de 2mm (bien qu’insondable malheureusement en cas de casse, je sais de quoi je parle).
La peinture quand à elle a vite souffert mais c’est un bâton donc j’estime que ca reste acceptable.
Pas de secret : un bâton en alu S4 vendu chez BlackCrows de même diamètre mais plus léger ne sera ainsi que parce que l’épaisseur du tube est de 1mm (j’ai les deux démonté chez moi pour avancer ca) donc comme dirait Boris le Hachoir : « le poids est synonyme de fiabilité » tenez-vous à ca !
Pour conclure : J’en ai eu 4 et j’en ai cassé deux, en 8 ans, alors qu’avant c’était un bâton par année, je peux donc déclarer ces bâtons comme résistants bien qu’il soit quand même possible de les casser dans des chûtes débiles ou à cause d’un télésiège. Je recommanderai ces bâtons s’ils étaient encore à un prix élevé mais justifié de 45 euros comme avant et non pas 65 euros, ca commence à faire cher le morceau d’alu.
Note : On peut même utiliser les morceaux de bâtons cassé pour agrandir une paire de bâtons blackcrows trop petits, écolos mais pas trop !
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