9/10
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Note moyenne 9,3/10
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Pourquoi cette veste ?
Après avoir investi dans une veste 3L Vaude, il me fallait une micro doudoune pour l'apport de chaleur. Dans mes critères, il fallait une veste légère, chaude et compressible. Mais surtout, une veste polyvalente, multi-activités, qui ne craint pas d'être un peu mouillée à cause de la sudation excessive ou par un peu de pluie/neige.
A partir de là, exit le duvet. Un peu d'humidité et son pouvoir calorifique diminue, du moins c'est mon avis. Reste donc le synthétique et la laine. Je ne suis pas fan de la laine, allez savoir pourquoi... J'ai quand même essayé deux ou trois vestes (ortovox, icebreaker) mais j'étais pas à l'aise dedans. Elles sont peu compressibles et assez rigides, ça manque de souplesse. J'avais l'impression d'avoir le costume de Jon Snow sur les épaules.
C'est donc vers cette Nano puff que je me suis tourné, attiré par sa jolie couleur pétrole. Il m'a juste fallu relire l'étiquette du prix 2 fois, j'ai cru qu'il y avait une erreur. J'ai attendu les soldes pour en trouver une un plus accessible. J'ai pris une taille M qui est parfaite pour mon corps musclé.
La veste est hyper légère (360gr) et parfaitement compressible : on peut la replier dans la poche poitrine intérieure et l'emporter partout, comme un doudou.
La matière extérieure est traitée pour être déperlante. L'isolation est faite de Primaloft, compartimentée en petits rectangles pour maintenir l'isolation. 2 poches pour les mains, une capuche assez grande pour mettre un casque et un peu de polaire sur le menton pour le confort. Et pour finir, un petit cordon de serrage sur le bas de la veste.
Après 2 années d'utilisation, cette veste a remplacé bon nombre de pulls miteux, de gilets délavés et autres extravagances vestimentaires censés m'apporter un peu de chaleur et de confort. C'est simple, je la met tout le temps, d'octobre à mai, à la ville comme à la campagne montagne. L'été, elle est toujours dans le sac à dos, pas loin.
Je l'utilise en rando, parfois en 2ème couche quand on se caille les miches, et très souvent seule pour la descente. L'effet coupe vent est bien réel. J'ai souvenir d'une rando en janvier, ou après avoir sué comme une génisse, j'ai pris la tempête au sommet. Simplement vêtu d'un maillot à manche longue et de la veste, je n'ai pas souffert du froid malgré la couche de glace qui s'était formée sur la veste.
Pour une journée de ski, passée sous ma Vaude, c'est du bonheur. Jamais froid, rarement chaud, la régulation thermique est au top. Lorsque les conditions sont bonnes, je ne porte que la Nano puff et c'est suffisant.
C'est simple : à la moindre activité en montagne, je la prends. Aux premiers frissons, je passe la veste et un cocon douillet se forme autours de mon corps transi.
En ville, avec la mode des micro-doudounes, je me fond dans la population. Elle ne craint pas une petite pluie fine, ni quelques flocons. Et elle sèche très rapidement.
La résistance à l'usure est remarquable. Après avoir trimbalé cette veste aux quatre coins du département, et même plus, elle n'a pas bougé. En voyant la finesse du tissu, j'ai eu cette crainte de la voir partir en lambeau au premier accroc. Et bien non, c'est du costaud.
Au final, c'est un must have pour qui passe un peu de temps en montagne, quelque soit l'activité pratiquée. Hyper polyvalente, légère, compressible, elle s'emmène partout au fond d'un sac ou sur les épaules. Coupe vent et déperlante, elle ne craint que les conditions météo difficiles, mais ce n'est pas son programme.
Elle ne remplace pas un blouson de ski bourrés de poches et d’accessoires en tout genre, ni un bonne vieille Gore Tex, et encore moins le café chaud du matin. Mais pour tout le reste, elle est indispensable malgré son prix.
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2 Commentaires
Le mieux a mettre en dessous, ça reste un truc comme la proton de chez arcteryx. Ça respire bcp plus.
Mais pour une utilisation freeride ou station, la nano fait le job. C'est en rando que je vois vraiment la différence.