Profil du testeur :
29 ans | 1,73m | 85kg | Avancé | Nice Taille testée :
178 Acheté :
en ligne Conditions du test :
Piste
Trafolle dure et souple
30cm poudreuse
Points forts
Design
Accroche
Rigidité
Points faibles
Talon trop présent pour moi
Renvoi des imperfections du terrain dans les jambes
Manque d'absorption
Salut par ici les confinos! Cette année je me sépare de mon Zag Ubac 95 2020, qui a fait suite au 2019 reçu en TP, mais dont le Top sheet aura duré 2 sorties. J'ai difficilement apprécié ce ski de rando de part son talon présent et sa manière a renvoyer toutes les imperfections du terrain dans le jambes. Qu'en est-il de la version 2020? Il aura été testé en piste damée et non damée, en randonnée, dans de la trafolle dure et moins dure, ainsi que dans 30cm de poudreuse.
A noter que j'y ai placé des Radical ST 100 au lieu de mes marker alpinist, pour comparer aussi les fix.
Caractéristiques :
Taille : 178cm
Dimension : 129.5/95.5/116mm
Rayon de courbe : 18.5m
Poids d'un ski : 1.360kg
Cambre : Normal
Rocker : Double (largement diminué comparé au 2013 qu'un collègue a, et encore diminué par rapport au 2018. Sur la talon y a quasi pas de rocker, c'est très léger, sur l'avant beaucoup plus progressif)
Shape : 5 points
Construction : Noyau 100% Paulownia, chants ABS, association verre/carbone multi axiale pour ceux qui savent (moi pas)
Sans surprise, cela ressemble fortement à celui de 2019, avec un nouveau design.
Bon, y a pas de surprises. En montée, comme l'ancien, c'est léger, c'est équilibré sur la conversion.
Bref, ça monte bien, ça accroche bien en dévers, le ski est bien centré pour bien tasser et faire les traces sans que ça parte n'importe comment.
En descente, dans la poudreuse comme l'ancien, pas de surprise, ça déjauge bien, le cambre, la largeur (et malgré la baisse du rocker), font que le ski tient facilement la tête hors de la poudre dans 30cm de poudre légère. Idem, comme l'ancien, surement la longueur du ski, qui ne pardonne pas la moindre immersion de spat' avant en poudreuse lourde.
Et même en poudreuse, le talon se fait un petit peu sentir.
Bon, et cette trafolle dure, c'est comment? C'est comme l'ancien, en moins pire. Grâce aux fix peut-être?
C'est en tout cas ma conclusion. On ressent les imperfections de la piste, on a cette sensation de rigidité mais aussi cette sensation de ne pas contrôler ce que l'on a sous les pieds, aucune surface n'est arrondie ou absorbée par le shape et la construction du ski. Tout ça en un peu moins violent que l'ancien. Toujours "grâce" à la fix selon moi.
De ce fait, malgré l'accroche mordante de ce ski en neige dure, les surprises du terrain cassent un peu les jambes et le plaisir pris.
Bon, après j'ai quand même réussi a prendre mon pied dès que la neige était plus tendre. Les tests sur pistes sont donc du même acabit. Sans oublier cette spat' arrière qui moi me coupe un peu dans mon ski quand j'envoie des virages... J'étais si fatigué que ça que je skiais à cul? Les fix mal positionnées sur le ski? Trop centrée? Pas assez en arrière? Je ne saurai dire...
La durabilité.
C'est ici que l'année dernière, j'eu été trèèèèès triste de recevoir une "mauvaise série", j'en suis même venu à croire à un complot illuminati reptilocovidien. Mais il n'en est rien. J'ai reçu malheureusement une paire sortant d'une mauvaise série, et ZAG m'a gentiment demandé si je voulais attendre l'année d'après pour qu'ils me fassent un échange avec leur nouvelle série. On peut donc être très satisfait du service client et de l'intérêt qu'ils nous portent.
Design,
Comme l'année dernière, un beau niveau de design, en mieux encore.
En conclusion, je pense que la série Ubac n'a changé que par son design et que mon ressenti du ski a évolué de part une fix plus "alpine" que rando. Je pense encore une fois qu'une paire de ski plus courte aurait été meilleure à tester. J'aurai eu des sensations différentes, meilleures même et j'aurai pris plus de plaisir. De plus, j'aurai pu faire une meilleure comparaison avec mes MTN 95 en 169. Bref, ce ski laissera malheureusement pour moi, un gout amer de regret, pensant que j'allais l'adorer, mais qu'au final, je ne fais que l'apprécier, comme un vieux rendez-vous Tinder sans futur.
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