Test Rossignol Radical 9SL Slantnose TI TPX 2014

Test durant 6 jours avec deux jours de neige fraiche abondante, deux jours de neige dure (- 10°) et deux jours de neige s'amollissant (neige de "paques".
Les 9 SL sont terribles à tous les niveaux. Ils répondent dès qu'on les sollicite ! en petits virages, on bascule d'un quart à l'autre à toute vitesse. Une reprise de quart ou un appui talon marqué et on est projeté dans le virage suivant... à tel point qu'il faut se méfier quelque peu de ce rebond et de l'effet "catapulte". On se fait avoir une fois et ensuite on fait gaffe à doser ;o
Dans les bosses, c'est un pur bonheur, on tourne et on accroche où on veut.
En grandes courbes, on est sur des rails... et là encore, dès qu'on appuie sur le ski aval, on prend de la vitesse et de l'énergie pour la courbe suivante. à tel point qu'on n'arrête plus l'enchainement et qu'on se retrouve en bas de la piste sans l'avoir vue passer.
Sur neige dure, ils tiennent comme je n'ai jamais vu des skis le faire... on est en pleine confiance... ce qui pousse à descendre à fond... toujours plus à fond.
Dans la poudreuse, j'ai pu lire qu'ils ne s'y frotteraient jamais... Je ne suis carrément pas d'accord ! Certes ils ne rivaliseront pas avec des ski spécifiquement taillés pour ce domaine, mais pour qui a pratiqué à l'ancienne (une seule paire de ski pour toutes les neiges), ils tiennent tout à fait la route. Il faut juste trouver l'écartement pour que les spatules larges ne se marchent pas dessus... mais ils restent tout à fait réactif dans ce domaine.
Bref que du bon pour ces skis !
Un seul léger bémol, intrinsèquement lié à la nature de ces skis, c'est que pour leur faire livrer tous leurs atouts, il faut envoyer... et à la longue, ça fait mal aux cuisses (le soir on est rincé)! Mais je ne tiens pas non plus la forme physique de mes 20 ans...
Bref, pris à l'essai sur une semaine, j'ai adoré... et regretté de ne pas avoir la condition physique que j'avais aupravant pour en profiter encore plus.
Ils n'ont pour limites que celles de celui qui les chausse !
Du grand art !