Profil du testeur :
26 ans | 1,95m | 85kg | Expert | Lyon Taille testée :
187 Acheté :
400€ en ligne Conditions du test :
Toutes conditions
Points forts
Polyvalence, facilité
Points faibles
Semelle fragile
Durets Mountain 187 (mesuré à 191 mais bon ca reste un 187 ?) de 2011
Acheté en 2011 suite aux bons retours concernant leurs prédécesseurs (les GL), j’ai pu tester ces skis dans toutes les conditions neigeuses possibles en mode alpin avant de les faire passer en mode télémark (NTN) il y a 2 saisons car je trouve que le comportement de ces skis se prête bien aux deux activités.
Le programme de ces skis est essentiellement basé sur le Freeride.
Munis d’un cambre assez plat, d’un petit rocker (c’était les débuts) et de côtes considérées comme larges à l’époque (134 – 100 – 124) avec un rayon de23 m (je crois) ces skis se caractérisent par un adjectif très présent dans les tests : Polyvalence !
La poudre : Ca passe bien, je dirais même qu’ils sont assez joueurs, le talon ne gêne pas trop et permet de se stabiliser en cas de déséquilibre. Insubmersibles ? Surement pas, malgré le rocker qui fait son travail il faut encore savoir skier pour les garder au dessus sans plonger au fond, mais rien de bien gênant même sans avoir un niveau de dingue, au contraire.
Une fois le point d’équilibre trouvé, ils sont assez maniables et déjaugent correctement, on peut prendre de la vitesse assez facilement et tailler de jolies courbes sans risquer de couler un des deux pieds en prenant de l’angle.
La trafole : Cette aspect va vraiment dépendre des gouts et du style du skieur.. Contrairement à ce que j’ai pu déjà lire sur les Mountains, je n’ai jamais rencontré de problème de spatule molle qui vibre et dérange dans le carton (peut être un coup de chance de flex à la presse va savoir..)
Bien que je ne les recommande pas pour faire un bon gros derby, je trouve qu’ils tiennent très bien la vitesse sur les terrains accidentés avec un excellent rapport poids/rigidité. Ils absorbent une bonne partie de ce qui leur arrive dedans sans martyriser l’utilisateur tout en lui permettant de contrôler ce qu’il fait.
L’homogénéité du flex donne une bonne sensation de stabilité et une présence progressive et intéressante du talon une fois le ski bien engagé.
En forêt : Aucun problème pour éviter les arbres rapprochés bien au contraire. Légèreté et la maniabilité, deux poins que je pouvais développer plus haut en parlant du côté joueur mais plus parlant ici.
Vraiment très très (trop ?) joueurs et faciles à faire popper dans tous les sens, on prend un réel plaisir sans se fatiguer pour jouer avec le terrain sans risquer de finir sonner en bas d’un sapin.
Sur piste : Côté accroche sur le dur j’ai vu mieux et le patin de 100 n’est pas le seul coupable, le talon n’est pas assez incisif et ca n’inspire pas confiance lorsqu’on à beaucoup de vitesse et qu’un virage arrive vite. Une fois la neige plus souple on retrouve les mêmes sensations qu’en dehors des pistes, ca prend un max d’angle et ca se relance bien, pas de vibration et un bon touché de neige. Ce n’est pas son terrain de jeu favoris mais je ne me suis jamais ennuyé sur piste avec, au point d’en faire ma première paire de télémark !
En télémark : Et bien parlons en tiens ! Lorsque je voulais m’y mettre je voulais un ski stable et joueur qui ne demande pas trop d’effort pour tourner tout en me garantissant un bon touché de neige pour être en confiance une fois la flexion à l'équilibre hasardeux enclenchée.
Le choix des Mountain s’est donc naturellement fait et je ne le regrette pas, le passage d’une flexion à une autre est super simple avec une excellente stabilité, la spatule prend parfaitement le virage et le reste arrive à suivre sans broncher, ca soulage pas mal de pouvoir carver sans forcer, à condition d’avoir de la neige pas trop dure non plus !
Solidité : La centaine de session ayant été dépassée depuis le temps, je peux faire un constat assez simple, ce n’est pas la paire la plus solide que j’ai..
La semelle est assez fragile alors que je l’entretien méticuleusement, je passe mon temps à la reboucher et surtout la farter car elle blanchi en moins d’une session (seule paire de mon quiver qui nécessite autant d’attention pour être en bon état..) c’est un peu light une semelle qui ne supporte pas le moindre gravier pour un ski freeride !
Pour le coup je n’ai pas eu de chance car certaines personnes avec qui j’ai discuté ayant la même paire en rando n’ont pas ce souci, tant pis pour moi.
Le topsheet s'est un peu dégradé au début puis n'a plus bougé, donc j'en suis content.
Pour conclure : C’est un excellent ski don la polyvalence fait sa fait force. Si vous cherchez un ski accessible mais qui peut vous suivre partout sans broncher ou vous faire faux bons dans les conditions les plus exigeantes.
Note: Super contact client de Duret avec JPhi qui n’hésite pas à donner son numéro de portable sur un bout de papier dans le colis au cas où si on a un souci, ca fait artisanal local et j’aime bien.
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