Test Black Diamond Current 2014

Un très bon ski de rando pour débuter, je trouve, parce qu'il est extrêmement maniable en montée. Sa légèreté est surprenante pour un ski de ce gabarit (2600g la paire) et facilite non seulement les premières conversions mais permet aussi de garder son énergie à la montée. En plus, ils ont une excellente accroche : le ski se met bien à travers, on ne glisse presque jamais et il est stable en montée. Les 86 au patin ne limite pas les mouvements ou empêche de tourner (certes la taille testée de 166 aide aussi pour ces derniers points).

Même si le ski s'avère bien à la montée – il existe quelques inconvénients à la descente :

• le plus grand désavantage dû à sa légèreté : déjà à moyenne vitesse tout bouge - les spatules tapent et sur neige dure on sent la vibration dans tout le corps - je n'ai donc jamais dépassé cette étape de "moyenne vitesse".
  
• Les 86 au patin sont agréables à skier, un rayon de 20,5m et des rockers légers en avant et derrière. En neige profonde, il faut travailler un peu – le ski ne flotte pas forcement, mais avec une bonne position c'est possible– il faut dire que ça ne vient pas automatiquement comme sur d'autres skis.
  

Mais aussi des points forts en descente :

• le ski tourne facilement, les petits virages sont très agréables ce qui est avantageux en forêt. C'est là où je me fais le plus plaisir avec ces skis.
  
• la polyvalence du ski est son grand plus : tous types de neiges est skiables même si rien semble parfait (sauf la neige de printemps :-) ), je trouve que ces skis sont toujours le bon compromis – on ne se fait pas peur et chaque descente est agréable -même s'il y a de temps en temps des passages un peu moins le fun.

Pour conclure, on peut dire qu'il s'agit d'un bon ski de randonnée très agréable en montée et en descente en forêt. Je ne dirais pas que c'est une révolution ou un ski d'exception mais on n'est pas déçu. Il ne faut pas être fan de vitesse mais d'un ski léger et maniable - je recommande donc à tous ceux qui se retrouvent dans ces derniers mots.

A noter : je ne suis pas francophone - cette petite excuse pour toutes tournures bizarres du coup...