Après avoir frôlé la correctionnelle en fin de saison 2022, j’ai reçu ce sac airbag en cadeau de la part de ma petite chérie. Quand je vous dis que la sécurité n’a pas de prix, pour le coup, c’est au sens littéral !

Franchement, après avoir passé 20 minutes à déneiger un autre skieur enseveli sous une avalanche que je venais d’esquiver, j’étais un peu secoué (tout le monde s’en est bien tiré, merci aux pisteurs). Pendant ce temps, ma copine attendait désespérément que ma géolocalisation se remette en mouvement, elle a aussi bien flippé. D’où ce beau cadeau pour Noël 2023.

C’est elle qui a choisi ce sac, et je n’ai pas vraiment de point de comparaison puisque c’est mon 1er airbag.

Alors, c’est clair, il est plus lourd qu’un sac classique. À vide, le boîtier avec le moteur est bien présent en bas du dos. Mais après avoir mis la sonde, la pelle, la bouteille d’eau, il devient plus équilibré. Tout rentre parfaitement, la bouteille reste hors gel (contre le dos et entourée de l’airbag replié en forme de fer à cheval). Il reste même de la place pour une ou deux vestes, un étui de masque, une paire de gants de rechange et un petit casse-croûte. Avec tout ça on arrive vraiment au max de la capacité du modèle 25L (il existe aussi en 10L et 35L). Les petites poches intérieures et extérieures sont bien pratiques pour ranger tout ce dont on a besoin. Bref, c’est ce qu’on peut attendre d’un sac « classique » avec l’airbag en plus !

Niveau technique, il est vraiment bien pensé :

• Indicateur de batterie : des diodes permettent de voir l’état de la batterie (jusqu’à 4 gonflages avec une charge complète).

• Rangement de l’airbag : facile une fois qu’on a compris le système (lire la notice, ça aide). Personnellement, je n’ai eu aucun souci avec les fermetures éclair.

• Sangle de cuisse : super pratique et se range facilement en un clin d’œil.

• Poignée de déclenchement : elle est placée devant l’épaule gauche, un peu haute à mon goût. L’avantage, c’est que ça évite un déclenchement accidentel. Il faut bien ajuster les bretelles pour être à l’aise, au passage ça abaisser un peu la poignée, ce qui la rend plus accessible.

• Déclenchement : on tire sur la poignée, et paff l’airbag se gonfle (la base) en 3 secondes, 240 litres, il ne manque pas d’air le petit.

• Maintien du gonflage : le moteur continue de tourner 30 secondes à vitesse réduite pour maintenir le sac gonflé, histoire d’assurer le coup et le cou, pendant qu’on se fait trimbaler dans la coulée ou en cas de déchirure.

• Gonflage intermittent : même après, le sac continue de se gonfler par intermittence pour alimenter la poche d’air, si jamais on reste enfoui sous la neige.

Tout ça, ça reste utile uniquement si on déclenche l’airbag. Quand j’ai été pris dans l’avalanche, je n’avais pas encore ce sac, donc je ne sais pas si j’aurais eu la présence d’esprit de le déclencher à temps. C’est là tout l’avantage du système électrique : on peut tester le sac autant qu’on veut, l’activer au moindre doute, sans hésiter en pensant au le prix des cartouches de gaz.

Après 2 saisons et environ 30 sorties, je suis vraiment super satisfait, il n’a pas bougé. Bon, un petit défaut quand même : la sangle ventrale a tendance à se desserrer, mais ce n’est vraiment pas gênant, surtout après une grosse tartiflette. 😉

Bonne saison à toutes et tous, #ride safe 🎿💨