Test Diamir Diamir Vipec 12 2017

17 tests Diamir Diamir Vipec 12.

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Note moyenne : 8/10
chamaco32

Diamir Vipec 12: Le plastique c'est fantastique!

Avis sélectionné
Profil du testeur : 53 ans | 1,87m | 95kg | Débutant/Intermédiaire
Acheté : d'occasion
Conditions du test : Brouillard, crachin, neige dure en bas, meilleure en haut.

Points forts

Manipulation simple et intuitive
Conception moderne et intelligente
Elasticité
Sécurité
Poids

Points faibles

Prix neuf.
Prix des couteaux.

DIAMIR VIPEC 12 version 2017

Ces Diamir Vipec 12 sont montées sur des Kastle TX 97 (voir mon test) que j’ai acheté d’occasion.

Il s’agit de la version 2017 avec modification de la butée par rapport à la version précédente:

-Un guide central en métal + plastique afin de positionner la chaussure à la bonne hauteur a été rajouté pour améliorer le chaussage qui posait problème sur les versions précédentes.

-Les problèmes des pins qui se dévissaient tout seuls ont été corrigé, plus de problème de ce coté là pour le moment.

La Diamir Vipec dispose d'un déclenchement latéral avant et arrière, un réglage de 5 à 12 DIN même en position marche si l’on ne veut pas bloquer la butée en montée. Le poids est de 1,2 kg avec les stop-skis.

Ce qui est intéressant au premier abord c’est de pouvoir régler le DIN sur la butée et la talonnière aussi simplement qu’avec une fixation alpine.

Ce qui surprend c’est qu’il y ait en grande partie de du plastique hormis quelques pièces principales comme les mâchoires, pins, ressorts. Mais dans la mesure où s’est assumé par le fabricant cela ne me dérange pas, bien que l’on pourrait craindre d’avoir une casse en pleine montagne.

En utilisation :

Venant d’acheter les skis, je n’ai pu faire qu’une seule sortie pour le moment. Etant habitué au Dynafit Radical ST2 dont je suis globalement satisfait, il me tardait d’essayer les Vipec, et j’ai pu le faire grâce à la météo favorable de début novembre.

Il faut dire que j’avais quelques doutes sur la facilité de chaussage de la butée, car les divers avis indiquent que c’est assez compliqué. J’avais essayé de les chausser « à la main » sur l’établi et effectivement je ne trouvais pas très pratique, les pins ne tombant pas toujours en face.

Mais après un réglage des pins et ayant rajouté une marque qui c’était effacé sur les chaussures pour repérer les logements pour les pins, tout s’est miraculeusement arrangé. Pourtant je n'habite pas à Lourdes.

Donc pas de problème pour moi concernant le chaussage de la butée. Au niveau de la talonnière pour passer en position «ski» vers « marche » et vice versa c’est très simple et intuitif. Il suffit de pousser avec le bâton et la butée recule d’une vingtaine de mm libérant les pins et la chaussure.

Idem pour le déchaussage ou pour passer en position descente, il suffit te tirer dans l’autre sens, ça coulisse vers la chaussure et les pins se repositionnent sur la chaussure. On peut aussi remettre en position descente et enclencher par le dessus. Un jeu d’enfant.

Je trouve le passage de « marche » à « ski » plus simple qu’avec mes Dynafit , avec lesquelles on s’arrache la main à cause du ressort très dur quand on tourne la talonnière pour changer de mode.

Au niveau des stop-skis le mode automatique fonctionne très bien. Pour les montées les cales sont faciles à positionner, bien qu'il faut les basculer d'arrière en avant dans le sens du ski.  je trouve plus facile sur les Dynafit, mais je pinaille.

Autant en montée qu’en descente, aucun déchaussage intempestifs pour le moment.

En attaquant un peu en descente j’ai même trouvé que l’élasticité de butée amortissait bien les aspérités du terrain, la neige étant dure en partie basse ce jour-là.

Le déchaussage manuel se fait facilement.

Au niveau de la manipulation, on a quand même une sensation de plastique, c’est moins sensuel qu’avec de fixs avec davantage de métal. Mais là je m’emballe un peu trop, faut que je me calme…

Désolé, je n’ai pas pu tester le déclenchement en cas de chute, mais je promets de faire des efforts rapidement. Je ferai un complément du test.

Pour conclure, en résumé :

Une fixation moderne, davantage que les Radical St2, bien conçu avec une bonne rigidité et tenue de la chaussure pour le moment.

Vraiment très simple à utiliser par tous.


Moral des troupes à l'issue du test: Quelques tapas + Rioja Marques de Caceres Crianza 2015.

Taberna Urtau, Arties. 16/20.

Pour qui ?

Pour tous ceux qui veulent une fixation polyvalente et pour la sécurité.

Commentaires

5 Commentaires

Syr Rss Très sympa la photo du buffet ;-) c'était des piquillos del padron grillés ???
chamaco32 Entre autres! Pimientos del Padron: Un de fort, les autres doux!
Syr Rss Sinon on rigole on rigole mais ton avis sur ces fix pour un usage 95% freeride 5% rando histoire de monter ça sur un freeride leger et pouvoir envisager les potentialité free-rando. ça transmet les appuis comme une griffon ou une pivot ? en chargeant dans la trafolle et en tirant des droites ça tiendrait
chamaco32 Tout dépend de ton gabarit, perso je les utilisent en rando sans trop de brutalité bien que je ne sois pas léger. Je te dirais qu'avec les Low Tec au niveau sécurité de déclenchement en cas de chutes je ne suis jamais totalement en confiance, contrairement à une fix classique.
De plus au niveau de appui, je trouve quand même que çà réagi pas tout à fait pareil, mais est-ce psychologique ou pas?
C'est sur que les points d'encrage et contact sur la chaussure sont différents. Le fait d'avoir une semelle incurvée comme les vraies chaussures de rando, doit jouer aussi au niveau la transmission des appuis.
Donc pour une utilisation 95° freeride quel est le mieux? Je n'ai pas assez testé de fixs low tec pour le dire (je connais la Dynafit ST2). Est-ce qu'une Kingpin sera mieux pour du freeride je ne sais pas. Ce qui est sûr c'est que ce sera plus lourd...
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