Test Scarpa Maestrale 2017

16 tests Scarpa Maestrale.

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Note moyenne : 8/10
RbRb
Par RbRb

Bien monter et bien descendre !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 23 ans | 1,75m | 65kg | Expert
Acheté : 350€ en magasin
Conditions du test : Toutes météos/neige, randos courtes / longues, plusieurs profils de pentes (plus ou moins raide)

Points forts

polyvalence
2 positions de descente
Solidité
Chaudes

Points faibles

Look

Cherchant toujours à avoir un matériel polyvalent ne me limitant pas dans ma pratique en ski de randonnée, je me suis tourné en 2017 vers la Scarpa Maestrale.

Après avoir hésité entre la Maestrale et la Maestrale RS, j'ai finalement opté pour la petite soeur, plus légère et que je considérais sur le papier comme plus polyvalente. Certes ce n'est pas la chaussure la plus rigide du marché (flex de 100), ni la plus légère (1520g en 27), mais elle se démarque par sa polyvalence, son confort et un prix un peu moins élevé que ses concurrentes. Son look orange est... original, personnellement je préfère celui plus sobre de sa grande soeur, la RS.

Sur le terrain, le manque de rigidité de cette chaussure ne se fait que peu ressentir. D'une part parce que les crochets remplissent parfaitement leur rôle et sont positionnés à des endroits stratégiques (notamment sur le coup de pied), et d'autre part parce que les 2 positions de descente permettent d’adapter sa position à son engagement. Et enfin, parce qu'il est rare de descendre comme une grosse brute en randonnée. Cela m'arrive malgré tout de temps en temps, et dans ce cas là on ressent légèrement le manque de flex, notamment lorsque l’on traverse certaines zones de neige plus dense. Globalement, on se sent donc parfaitement en sécurité en descente, même en engageant. Pour information, je dépasse rarement le 3ème cran de serrage. Au delà, mon pied se retrouve trop comprimé. Les 2 positions de la chaussure en descente se différencient des angles de flexion différents. Cependant, il est des fois difficile de savoir sur quel position on a verrouillé la chaussure. Toutes ces manipulations sur la chaussures peuvent se faire aisément avec des gants. Le chaussage des skis se fait facilement.

A la montée, personnellement, j'ai eu du mal à trouver un réglage confortable. Généralement je monte donc avec tous les crochets ouverts, quitte à prendre le temps de les verrouiller sur les premiers crans lors des passages un peu plus engagés (crampons). L’amplitude importante permet un déroulé du pied assez naturel. Ces chaussures sont relativement confortables pour des chaussures de randonnée, même si ce n'est pas non plus leur point fort (j'ai occasionnellement certaines douleurs au niveau de la voûte plantaire). Les campons se fixes efficacement dessus. Notons que des lacets permettent de serrer le chausson sans pour autant serrer le plastique de la chaussure.

Niveau solidité, ces chaussures résistent relativement bien à l'usure. Seul le scratch du haut semble commencer à ce fatiguer après 1 an et demi d'utilisation assez intensive. La semelle est particulièrement solide (j'ai effectué plus marches d'approches sans neige avec et je ne constate aucune usure de la semelle vibram). Le plastique semble bien vieillir, tout comme les fixations entre les différents éléments plastiques.

Les chaussons se retirent facilement, ce qui permet de les faire sécher après chaque utilisation. Le capot permet d’enfiler et retirer les chaussures relativement facilement, ce qui est idéal pour les faire sécher (ils ont tendance à stocker l'humidité). Je n’ai jamais eu froid dans ces chaussures. A noter qu’elles me font régulièrement des ampoules malgré une utilisation intensive.

Je n'ai utilisé ces chaussures que en randonnée, ayant une paire de Fischer RC4 Word Cup pour la station. 

Pour qui ?

Pour une utilisation polyvalente en randonnée

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