DOMAINES SKIABLES DE FRANCE
LE GÂCHIS DU MOIS D’AVRIL
Au delà des conséquences purement économiques le raccourcissement de la saison menace directement l’emploi et la pérennité d’une activité numéro un mondiale en terme de fréquentation, avec :
- La réduction des contrats de travail saisonniers, directement contraire aux efforts du gouvernement,
des collectivités et des partenaires sociaux pour sécuriser les parcours professionnels des saisonniers en montagne
- La fragilisation des saisonniers
dont la période de droit au chômage saisonnier sera réduite d’autant, puisqu’elle est égale à la durée travaillée
- La déstabilisation des équilibres économiques des stations de taille moyenne
- Le renforcement de l’aléa, toute la saison se jouant sur une période très courte
- La perte de compétitivité d’un secteur où la France est numéro 1 mondial sur un marché extrêmement concurrentiel.
Nos concurrents sont les stations américaines, autrichiennes, suisses et italiennes.
- La répercussion sur les finances publiques
- La perte de contact avec la clientèle, mettant en péril l’activité des sports d’hiver dès la mi-mars
- Le renchérissement des prix, donc l’exclusion d’un certain nombre de personnes pour l’accès aux sports d’hiver, et une durée plus courte pour amortir les équipements très lourds (remontées mécaniques,etc.)
Domaines Skiables de France rappelle qu’une saison touristique française plus courte ne peut être compensée par l’apport de clientèle étrangère, qui concerne essentiellement les très grandes stations, ne peut être compensée par une plus forte concentration de clientèle en très haute saison et ne se traduit par aucune embauche supplémentaire, alors qu’une saison plus longue se traduit bien par des contrats plus longs
En montagne, les stations génèrent 120000 emplois, plaçant la France comme première destination mondiale du ski en 2012 avec
55 millions de journées-skieur devant les Etats unis et l’Autriche.
Cette économie contribue à hauteur de 2,5 milliards d’euros à la balance des paiements de la France pour la seule région Rhône-Alpes qui représente 80% de l’activité française.
Dans l’hypothèse d’une saison touristique s’achevant fin mars,
35 000 emplois sont menacés.
Le succès de fréquentation des domaines skiables lors du récent WE de Pâques montrent que l’engouement pour le ski est toujours présent.
Malheureusement la fréquentation du mois d’avril, au delà du lundi de Pâques (1er avril 2013), s’annonce catastrophique, alors même que les conditions d’enneigement sont excellentes... la clientèle ne sera pas au rendez-vous faute de vacances scolaires.
COMMUNIQUE DE PRESSE des DSF (Avril 2013)
inscrit le 05/01/05
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