Test Guy Cotten Evasion 2017

Qui n’a jamais envié les moniteurs sous leur belle cape rouge alors qu’une grosse neige bien mouillée détrempe tout sur son passage! Ces jours-là, le monde se divise en deux parties : ceux qui ont une cape, aussi appelée manteau de pluie, et ceux qui n’en ont pas.

Une cape ? Personne ne sort par ces temps-là, on préfère rester chez soi !

Des fois, on n’a pas le choix, c’est aujourd’hui ou jamais. Et c’est là que la cape intervient. Étant un peu idiot et près à skier par TOUS les temps, j’ai demandé à un ami moniteur de m’en trouver une.

Et qu’a-t-elle de bien cette cape ?

• Elle descend jusqu’au mollet, ça permet de garder les fesses et les cuisses au sec sur le télésiège. Très agréable.

• La partie basse de la cape est très large et ne dérange absolument pas dans la pratique du ski de piste.

• Cette partie basse est aussi équipée d’une fermeture éclair indépendante de la partie haute : ça permet de pouvoir encore plus écarter les pattes sans être gêné, pour faire des conversions par exemple, et d’apporter une aération supplémentaire.

• Le long manteau de pluie peut être transformé en un manteau plus court qui ne descend qu’en dessous des hanches car on peut replier la partie basse et l’attacher avec des boutons pressions. Pratique pour des activités autres que le ski.

• La capuche Magic est bien conçue, elle s’ajuste bien et tient bien en place. Elle est censée est assez grande pour mettre un casque, mais je ne saurais confirmer car j’en porte très rarement en station et jamais par temps abominable.

• Les fermetures sont protégées par un double rabat et ne laissent pas l’eau passer. Le portefeuille restera au sec

Quelques réserves ?

• Guy Cotten annonce une résistance à 30 000 mm de colonne d’eau et une évacuation de l'humidité de 4000g par m² par jour. Dans les faits, on reste relativement au sec si on ne s’agite pas trop. J’ai déjà fait du ski de rando avec (oui, je sais, ce n’est pas très malin), ça condense quand même pas mal. Attention donc à ne pas trop se couvrir en dessous si on compte faire des efforts.

• Le gros hic est que les poignets se serrent avec des velcros mais ne disposent pas de manchons, si bien qu’au bout d’un moment, l’eau finit quand même par pénétrer un peu par là, pas beaucoup mais suffisamment pour le remarquer en fin de journée. Pour limiter cette gêne il faut bien passer les gants à l’intérieur des manches et bien serrer les velcros. Il est dommage et étonnant que Guy Cotten n’y ait pas pensé, alors que leur fameux ciré jaune de marin, lui, est équipé de manchons…

• La matière est assez raide et donc pas très agréable à porter, mais si ce n’est gênant en rien à mon avis.

• Elle est assez encombrante et ne se plie pas très bien. On ne la prendra donc pas dans le sac mais on la gardera dans le coffre en cas de besoin.

• La couleur rouge exige quand même d’avoir un excellent niveau de ski car les moniteurs de l’ESF n’apprécient pas trop de voir des luges à foin déguisés avec leurs vêtements. Pour ne pas me faire prendre pour un «moniteur marron », j’ai caché l’insigne l’ESF. Pour ceux qui n’ont pas le niveau pour être pris pour un rouge, ou qui n’ont pas de connaissances chez les moniteurs, la cape est aussi en vente pour le public en bleu marine, ce qui est moins tape à l’œil.

Elle taille comment ?

• Pour ma part, je trouve qu’elle taille normalement : j’ai pris une taille M comme pour la majorité de mes vestes, mais je sais que pour les très grands gabarits (plus d’1m90) les manches sont à peine assez longues en XL.

Son prix ?

• Elle coûte 289 € sans réduction. Rien de surprenant quand on sait qu’il existe beaucoup d’autres vestes techniques à des prix bien plus élevés.

Résultats des courses :

C’est un beau vêtement qui peut vous éviter de faire demi-tour et de rentrer chez vous un jour de météo exécrable. Cependant, il pourrait être encore amélioré.