Profil du testeur :
43 ans | 1,79m | 72kg | Avancé Acheté :
350€ en magasin Conditions du test :
Des alpes aux sommets enneigés japonnais, en conditions hivernales principalement.
Points forts
Chaleur (garnissage) avec coutures non traversantes.
Respirabilité du dos.
Choix des tailles.
Praticité de la capuche qui remplace un bonnet (utilisable sous un casque).
Nombreuses poches.
Qualité de fabrication/finition.
Points faibles
Poids et encombrement.
Capuche légère (ne remplace pas son équivalent en duvet).
Prix.
Distribution en Europe (même s’ils se démocratisent de + en +)
Pour un trip au Japon (2017), ma Patagonia Down Sweater me paraissait trop légère face aux aléas du climat nippon en période hivernale et me suis donc équipé d’une doudoune légèrement plus grosse sans pour autant partir sur une spéciale expédition car elle devait rentrer dans le sac avec le reste des affaires de rando.
Après recherches et essayages je suis tombé sur cette Black Yak Bakosi, marque coréenne créée dans les années 70 pour les expéditions en Himalaya peu répandue en Europe, qui semblait être un compromis idéal avec son garnissage hybride mêlant le duvet d’oie au synthétique (dans les endroits principalement en contact avec le sac à dos).
Détails du garnissage
Duvet d'oie (750 cuin) sur la partie supérieure
PrimaLoft Gold dans la partie inférieure
Polartec Alpha dans le dos
NB : très logique vu que le duvet tient chaud à condition d’être ni compressé ni humide.
Aspects techniques
2 grandes poches de poitrine (en maille)
2 poches latérales zippées
1 poche intérieure en mesh et une autre zippée
Capuche (fixe) en polaire extensible
Poids 600 gr
Fiting
La marque propose des tailles en cm (46-48-50-52-etc) ce qui permet d’avoir des ½ tailles VS les classiques S-M-L-XL, j’ai opté pour un 50 (soit un M/L) du haut de mes 179cm et 72kg. Elle fit bien sur les bras au niveau de la longueur et de l'emmanchure, idem pour les poignets (mêmes fins) et le haut du corps, le dos descend relativement bas avec une bande élastique.
Utilisation
Ce n’est pas ce que l’on pourrait appeler un micro-doudoune en raison de son poids et de sa faible compressibilité (sur la partie synthétique), je lui préfère la Patagonia Down Sweater lorsque les conditions vont de +5° à -10° C, mais passer ce cap la Black Yak prend le relai.
Je m’en sers donc principalement en hiver par conditions froides, le fait d’avoir le dos et les épaules en synthétiques permet de la porter même en cas de transpiration sans craindre un refroidissement, sa capuche est prévue pour passer sous le casque, ce qui est très pratique car solidaire du col (en duvet) et protège le cou des courants d’air. Le bout des manches en élasthanne permettent d’enfiler des gants facilement sans effet accordéon.
Les poches poitrines en mailles, ne me paraissaient pas d’une grande utilité au départ mais finalement me servent souvent pour y glisser des gants, une carte, peaux de phoques (si je ne dois pas m’en resservir ou si le temps presse), lunettes et masque sans devoir déposer le sac.
On peut s'en servir en utilisation quotidienne si on accroche au style.
Usure
Cela fait plus de 4 saisons que je m’en sers et RAS, aucune couture ni fermeture éclair ont lâché, le duvet reste en place. Les poches extérieures en mailles extensibles certes fragiles en apparence ne donnent aucun signe de fatigue.
En bref
Cette doudoune remplie parfaitement son rôle pour ce qui est de la chaleur et de la praticité, elle sera en revanche plus lourde que son équivalente 100% duvet mais plus chaude que son équivalente 100% synthétique. Elle peut se porter sur un effort (modéré, ça reste une doudoune !) car le dos est relativement respirant, le tissu est légèrement déperlant mais craindra l’humidité passer un certain seuil (hors dos et épaules).
Pour qui ?
A réserver aux frileux et/ou aux conditions sèches et froides, que ce soit en rando, ski ou alpinisme.
Aucun commentaire