8/10
Accessibilité & confort
Aptitudes piste
Aptitudes hors-piste
Aptitudes freestyle
6 tests |
Note moyenne 8,5/10
Tous les avis
Testeur : 45 ans, 89 kg (avec l’équipement – les 3 couches de vêtements, chaussures, sac ABS, DVA, pelle, sonde, dorsale, casque, masque… on doit facilement dépasser les 100 kg), 1,86 m
Skis : Salomon QST 118 185cm 2017, Salomon Warden 13 centrées sur le repère, réglées habituellement à 9-9,5 pour du « toutes neiges ». En poudre, je suis plutôt sur 10 (j’ai un peu monté par rapport à l’année dernière).
Chaussures: Rossignol All Track Pro 130, 29,5 Mondopoint, 338 mm
Snowboard: Nidecker Ultralight 163 2013, Salomon Quantum Shadow 2019, -13/+13
Chaussures : Burton Imperial 2017 en 45
Skis testés
ZAG H-96en 182 cm avec des Tyrolia démo réglées à 9,5, montage centré par rapport à la marque et positionnement centré par rapport aux repères des fixs. Rayon de courbure 20 m, cambre classique et double rocker
Préambule
Merci à skipass.com de m’avoir sélectionné pour ce test privé et à Antoine de chez ZAG pour sa réactivité et son suivi lors de l’envoi de la paire.
Je souligne qu’avant de les tester, je me suis abstenu de toute lecture de test préalable de ces skis (ou de ses prédécesseurs) afin de ne pas être influencé par ce que j’aurais pu lire.
Prise en main et test à proprement parler
Hmmm, un ski « Patrol » utilisé par les pisteurs de la vallée du Mont Blanc... Ben, ça claque comme intitulé ! Donc, en clair me voilà transformé lors de ce test en « Jon » – chatain clair pour les cheveux (qui me restent ?) et yeux pers – sans que « Ponch » ne soit là. Remplacer des Harley par des Zag est une super idée, ça tombe vachement moins en panne (blague, je ne veux pas froisser les vrais bikers, ni insulter les couleurs d’aucun chapitre présent parmi nous).
Premier contact : sérigraphie sympa, qui à l’air solide, poids contenu avec les fix démo. Good !
Au vu des conditions météo venteuses ce samedi 23 novembre qui ont entraîné la fermeture des pistes toute la matinée (météo France annonçait des rafales jusqu’à 165 km/h), je n’ai pas su résister et j’ai commencé par faire 5 descentes depuis la place Caron jusqu’au bas de Castor/Pollux qui eux, étaient ouverts. J’espère qu’après un tel aveu – j’en ai encore honte, l’équipe de Skipass ne m’exclura pas à vie de quel que test que ce soit. Pardon, pardon. Faute avouée étant à moitié pardonnée, comme j’ai demandé pardon 2 fois, soit une moitié pardonnée plus une moitié pardonnée = 2 moitiés pardonnées, donc c’est OK. On en parle plus.
Bref, sur ces quelques petites descentes, j’ai immédiatement retrouvé le profil d’un ski All Mountain (voir mes tests des Wed’Ze FR100 2019 et WLD 900 2018 et du Rossignol 94 Ti) à savoir que j’ai eu difficile de trouver mes marques dessus. Pas la faute du ski, mais moi. Au vu de ses cotes, je me serais attendu à légèrement plus typé freeride (ils sont en tout cas plus marqués freeride que les Wed’Ze FR100 ou le Rossignol 94 Ti).
Donc descente et comme je m’y attendais, une capacité aux virages courts très bonne, tout comme les moyens et les plus longs (personne sur cette petite piste, j’ai pu lâcher le frein). Par contre, quelque chose qui m’a immédiatement surpris sur cette neige dure, ce sont les vibrations des spatules. Dès les 15-20 km/h dépassés (à la grosse louche), les spatules bougent pas mal. Contrairement à mes QST-118 où c’est plus visuel que ressenti, ici, c’est les 2. Cela s’est confirmé dans l’après-midi ou j’ai pu envoyer du lourd dans le domaine mais j’y reviendrai.
Revenons donc aux virages à basse et moyenne vitesse.
Pour ce qui est des virages courts dérapés : impeccables, les skis se placent bien, se laissent emmener et on ne sent pas de retours parasites sous le pied. Une bonne sensation d’équilibre. Pour les virages moyens, donc en commençant à carver et profiter du rayon de courbure (je rappelle pour les 182 cm, on est sur un rayon de 20 m), c’est moins évident et une bonne technique est vraiment nécessaire. Pour du moyen, je ne pense pas que ma technique faille, mais plutôt mon feeling en termes d’équilibre : c’est moins bon.
Début d’après-midi, les bulles de Peclet ont ouvert et donc direction les pistes Lac Blanc et Béranger… Non sans avoir fait une pvt@!n de queue (là Rocco, même en forme, était clairement battu) car comme c’est à peu près le seul truc qui a ouvert, tout le monde s’est rué dessus en même temps.
Donc, directement, prise de vitesse pour voir ce que ça a dans le sac. Comme je m’y attendais, on est voisin du ressenti à moyenne vitesse en ce qui concerne le carving. Il faut une bonne technique car je n’ai pas trouvé les skis faciles à engager. J’ai retrouvé les vibrations en spatule tant en simple traversée (lente ou rapide sur du très dur, du dur et du mou-moyen) qu’en gros schuss engagé (pareil pour les types de neige). Faut’ voir avec le(s) autre(s) testeur(s) car c’est peut-être moi (taille/poids).
La piste était relativement dure avec une portion « bleue » - pas en difficulté, mais en couleur au sol (mélange glace-neige bleue). Bref, du carrelage sur cette zone. Les carres ont mordu de façon remarquable, pas de glisse parasite, une bonne maîtrise, même sur un arrêt appuyé au milieu de cette zone un peu « tricky » (on est à des années-lumière en termes d’accroche des Salomon XDR que j’avais testé l’année passée qui m’ont mis 3 fois à terre en 1 km et m’ont coupé le cordura de mon froc).
En gros schuss, j’ai eu 2 fois une frayeur (ouuuuais, ça fait 2 frayeurs pour les forts en math) en ce sens que mon ski gauche (les 2 fois) est parti en flottant complètement, un gros décrochage de l’avant. A peu près au même endroit les 2 fois sur Béranger. Une grosse dérobade avec un mouvement de pivot extérieur/intérieur. Directement replaqué « violemment » au sol et c’était fini. Sur le moment même (à part avoir eu les chocottes de me mettre au tas en schuss comme une grosse bouse devant tout le monde), j’ai mis ça sur le compte de boulettes de neiges qui ont soulevé le ski et introduit cette bizarrerie mais cela m’est vite passé après avoir analysé ce qui s’était passé. Il n’y avait ni boulettes, ni ornières sur cette portion de Béranger. Cela pouvait aussi être le symptôme d’une position un poil trop sur l’arrière, mais j’ai sur le moment même éliminé cette possibilité (car d’une part, les fix étaient centrées et d’autre part, ma jambe gauche est « meilleure » que la droite – en meilleur état, disons – et aussi que vu le micro dévers, le poids devait être (un tout petit peu plus) dessus. C’était d’autant plus étonnant que c’était sur du plat (avec un dévers réellement minime justement sur le ski gauche). Donc, j’ai mis ça sur « c’est ma faute chef ! ». En débrief le soir, je me suis dit que je devais être un peu trop sur l’arrière avec mon gros sac.
En grande courbe rapide, ça donne pas mal, mais toujours avec les difficultés d’engagement et de déport du poids sur les intérieurs/extérieurs. Ça marche mais ce n’est pas super réactif.
Les sorties de courbes sont « quelque peu » poussives mais parfaitement saines, juste un manque de relances franches, peu importe la vitesse. Je ne pense pas que ce soit dû à un manque de flex du ski. 2 points me font opter pour autre chose : premièrement, tester le flex du ski à la main en poussant au centre donne une bonne impression de rigidité (OK, c’est léger comme argument) et deuxièmement, les vibrations des spatules pourraient justement laisser sous-entendre une certaine dureté de l’ensemble. Attention, on n’est pas non plus sur des barres à mines. Ça n’a absolument rien à voir avec des Salomon S-Force Bold, des S-Race ou même les Wed’Ze Boost 900 ou 980 que j’ai pu tester (qui par contre eux ne vibraient pas). J’avais pourtant bien fait attention à correctement mettre mes épaules/hanches/genoux pour vérifier ça, donc mystère du pourquoi ce côté « léger », « manque de pop » des relances.
De petits sauts sur piste et bord de piste ne me permettent pas de conclure à part que cela décolle et se pose sans accroc. Je les ai reçus trop tard pour pouvoir les essayer dans le kicker indoor à Antwerpen (Anvers) où je suis allé début novembre. Idem pour le park (même si ce n’est pas ma tasse de thé) à Val Tho qui n’était pas ouvert.
Donc, globalement, je les exploite plus en « dérapé/glissé » qu’en carving ce qui n’est pas en soi un problème. Quand faut aller vite, pas besoin de fignoler (pour les pisteurs qui doivent souvent intervenir vite, ben ç’est top de pouvoir envoyer du lourd pour arriver sur site), ça répond efficacement mais d’un autre côté, qui dit aller vite ne veut pas dire y aller agressif. Ces skis pour moi n’ont pas ce trait de caractère. On est plus sur une (nécessité de) vitesse cool, un côté zen, plaisir coulé qu’un côté grosse attaque (pas de gros slash même si j’en ai testé un pour voir). Pour en revenir au début de mon article avec la comparaison « CHiPs », on est sur un cruising rapide, en confiance.
Parlons un peu des rockers et de ce qu’ils apportent maintenant. Le rocker arrière, ça va aller vite tant il est léger : rien à dire, on ne sent même pas qu’il est là. Pour les capacités pistes, c’est un plus d’en avoir moins – je devrais bosser dans la comm’ et écrire des punchlines. Merci, rocker suivant. Je trouve que la combinaison rocker/spatule avant est d’une bonne longueur car cela offre une très bonne polyvalence. Ce n’est ni une combinaison piste, ni une combinaison pow donc on reste dans la fourchette pour ce genre de ski. Un léger détour hors-piste (en faisant gaffe car le vent avait pas mal balayé et chassé la neige) m’a conforté dans cette position. Ça sort super bien et facilement. Peut-être à cause d’un des points que je vais aborder dans un prochain paragraphe mais bon, soyons de bon compte, ça sort bien. J’ai quand même eu les foies de me manger un shark tant c’était court en enneigement par endroit. Je regrette que le vent ait tout chassé la veille, la nuit (une rafale a été enregistrée à 205 km/h) et la matinée car je me serais aventuré plus loin pour tester plus avant le côté hors-piste.
Pour ce qui est du cambre, je n’ai pas assez d’expérience dans les tests de skis (ce n’est pas mon métier non plus) pour pouvoir dire OK ou pas OK, mais cela m’a semblé naturel sous le pied. C’est resté ferme, on n’est pas sur un plat ni une banane même si visuellement, il n’est pas très prononcé (voir les photos jointes).
A la fin de mes rides, même si j’ai envoyé, mes cuisses n’avaient pas chauffé au rouge. Pas de sensation de m’être cramé malgré le fait que ma préparation de début de saison était quasi nulle (juste un peu de vélo de temps à autre avant et un (tout petit) peu de gainage). Donc un très bon point qui souligne le côté « fun & easy » des skis. En résumé, sans un gros capital physique, on sait les exploiter ; il faut juste un niveau de ski minimum.
D’un point plus général, on peut rajouter que le fart d’usine est correct, sans plus (c’est pas farté au rebloch’) mais un peu de tuning de ce côté améliorera certainement le comportement général (Pimp my skis).
Comme c’est un test de skis, je ne vais pas m’étendre sur les Tyrolia démo ici (qui ne m’ont pas éjecté lorsque le ski a voulu me jeter).
Surprise(s) de retour au paddock.
Un test privé dans lequel je reçois du matériel ne peut se faire (conception personnelle) à la va-vite. Et donc, je me livre à une inspection attentive des skis après ce week-end de test.
Première chose : le top sheet n’a pas morflé (ça veut dire que je ne suis pas si nul que ça en que je ne me suis pas skié dessus tant devant que derrière). Juste quelques griffures superficielles. Donc, un bon point, ça a l’air solide.
Inspection suivante les semelles. J’ai eu peur du résultat à la suite de mon passage parfois appuyé sur les petits cailloux qui jonchaient la piste et ouf rien à signaler. Le P-Tex est donc résistant. Point négatif, c’est super coloré et donc, obligation de travailler avec des mèches transparentes et donc de faire gaffe à ne pas laisser de suie sinon, c’est moche, dégueulasse et pourrait faire en sorte que le rebouchage déconne. Donc, un bon point pour sa solidité.
Point suivant : les carres. Et là, aiiiiie. Il s’est créé un gros morfil sur les 4 carres, énoooooorme sur l'une d'entre elles. C’est la première fois que je vois une telle usure sur une si petite période de ride. Pour ceux qui se posent la question, non, je n’ai pas passé mon après-midi sur la partie « bleue » pour les user. Et ce n’est pas non plus la faute d’une fondue avec supplément patates/charcut’/bibine et dessert du midi qui aurait augmenté ma charge car j’ai sauté le déjeuner (pour les belges le dîner) – sauf à considérer qu’un sérieux de Leffe est un déjeuner (je suis belge quand même, je n’aillais quand même pas prendre une Kro’ et de plus, en Belgique, entre une Kro' et une Leffe, on préfère la bière).
Après le paddock, retour à l'écurie
De retour chez moi dans le Nord au-delà du Noooooord (chez les braves quoi – je vous renvoie à la citation de Jules César), j’ai correctement mis sécher les lattes avant de les tester l’acier en refaisant correctement les carres. J’avais également pris pour le week-end mes QST 118 (184 cm) (et aussi mes boots de snowboard mais c’est une autre histoire) et je les ai mis également sécher à côté des ZAG. Etant joueur et voulant comparer, j’ai centré les fix d’une paire sur l’autre et j’ai regardé le résultat. Oh pvt@!n. Grosse surprise : la partie avant (au-delà de la butée des fix) des ZAG est sensiblement plus grande que les Salomon, ce qui veut dire une position très, très fort marquée sur l’arrière.
Cela pourrait expliquer les 2 gros flottements en schuss que j’ai vécu, par simple transfert de masse. Je regrette de n’avoir pas vu ça sur place (ou d’avoir comparé les paires avant) car j’aurais immédiatement essayé de déporter la position les fix vers l’avant pour être plus centré sur le ski et voir si ainsi je pouvais avoir un tout autre comportement (en plus, j’ai demandé des fix démo me le permettant – donc, c’est ballot). Je ne dis pas que je ne retournerai pas en indoor pour voir si cela change, mais il me faut me dégager du temps pour y aller sans quoi, cela attendra vraisemblablement les vacances de printemps ou de Pâques (et de toutes façons, un commentaire sous mon article). Cause sous-jacente : soit un choix des ingénieurs, soit un mauvais positionnement de la top-sheet de déco à l’usinage par un ouvrier un lendemain de guindaille, soit un peu des 2, mais peu importe. Je déconne, il y a peu de chance que la top-sheet ait été décalée. Donc c’est un choix des ingénieurs. C’est donc un positionnement « arrière » marqué. Donc, c’est bon pour la poudre mais beaucoup moins pour la piste. Cela diminue le côté all-mountain de la paire qui se destine dès lors plus pour le freeride, mais avec une largeur « tout juste » pour cette pratique (96 mm). Cela peut aussi explique le manque de relance en sortie de courbe car ce positionnement sur l’arrière empêche peut-être un travail complet du flex de la latte compte tenu de la répartition du poids marquée sur l’arrière.
A ce sujet, au vu de l’équilibre et du positionnement, j’ai des réserves quant à leur capacité en saut et également à se poser correctement sans trop de good/bad vibes. Obligatoirement, vu la position arrière, les spatules vont claquer sur de l’engagé. Donc sauter : oui, atterrir : à vérifier. Attention aussi à des sauts longs (long temps en l’air) à ne pas se faire déséquilibrer.
Point suivant : la qualité de l’acier composant les carres. Au-delà de l’énorme surprise provoquée par la présence des morfils, j’étais à tout le moins, perplexe. Seul le juge de paix qu’est la lime pourrait dire ce qu’il en était. Et le juge à tranché (c’est le cas de le dire) : l’acier est relativement tendre (comparé à tout ce que ‘ai pu jusqu’à présent réaffuter). D’un autre côté, ça va vite pour refaire les carres en comparaison à par exemple mon snowboard. Le tranchant se reforme rapidement et facilement. Mais l’usure initiale est quand même pour moi un peu trop rapide. La destination du ski (piste/poudre) permet de tirer son épingle du jeu compte tenu de l’usure moindre en hors-piste, mais en utilisation piste dure, on est clairement un peu juste.
Avis général.
Un avis positif pour cette marque que je ne connaissais que de nom et aussi pour avoir vu quelques riders ça et là les utilisant. En résumé, une bonne polyvalence que je typerais – au vu du profil et de mon ressenti – plus hors-piste que piste ; je dirais 65/35 avec le paradoxe qu’ils sont quand même rigides ce qui explique leurs capacités piste. Leurs lignes de cotes et leur centrage les rendent « difficiles » pour moi côté piste.
Une excellence en conduite « dérapé » et petits virages (donc une grande maniabilité et une capacité à se placer exactement au bon endroit). Pour un pisteur, ça me semble utile. Par contre, pour foncer en schuss sur du dur quand ça urge (chargé de matos ou pas), pour moi, le compte n’y est pas.
Indépendamment de ça, ces skis ne sont quand même pas à mettre entre toutes les mains. Mon niveau est suffisant pour en profiter mais je ne pense pas que ces skis conviennent à des débutants ou à un public comptant sur le côté « parabolique/lignes de cotes » pour les exploiter.
Il faut savoir skier correctement pour les utiliser. Pas d’approximation ni de demi-mesure. Vous ne maîtrisez pas le virage parallèle correctement, vous ne mettez pas bien vos épaules, vos hanches ne sont pas engagées, vous avez perdu votre bite et votre couteau, vous n’aimez pas aller fort et vite, le chasse neige est votre kif, et surtout vous skiez déjà un peu trop sur l’arrière… Si vous entourez ne fut-ce que l’une de ces propositions, ces skis ne sont pas faits pour vous.
Améliorations ?
Hmmm, par ou commencer et aussi, que dire sans paraître présomptueux avec mon niveau de ski ? Je dirais décaler légèrement le centrage du ski vers l’avant pour une plus grande compatibilité piste (pour arriver à un 50/50). Si l’équilibre change en termes de centrage, peut-être légèrement déplacer le rocker avant ou relever un chouia la spatule pour conserver sa grande capacité à sortir des pistes en poudre (mais perso, je trouve la combinaison avant excellent). Je pourrais confirmer cela après avoir testé en décalant les fix pour en modifier le centrage. Idem pour le cambre à légèrement recentrer sous le pied et le rocker arrière à marquer un peu plus.
Marketing, Sérigraphie…
Une chouette couleur (avec comme sideback le fait qu’on veuille toujours mettre ses skis de façon à ce que le logo ZAG soit correctement positionné). Le top sheet mat m’a semblé solide. Comme mentionné dans le test plus haut, les semelles flashy vont m’obliger à être super délicat quand je vais refaire et boucher les petits trous.
Les plus
Les moins
Pour qui
Ces skis se destinent à tout skieur mixte piste/hors-piste de bon niveau ayant une plus grande tendance aux sorties hors-piste que domaine damé. Leur côté facile fait en sorte qu’il ne faut pas un gros physique pour les exploiter, ce qui est un excellent point.
Ce sont de bonnes machines avec leurs qualités et leurs défauts (position très – trop – en arrière pour une utilisation piste). Et également, ils se transforment en machines à plaisir dès qu’on les maîtrise. Maintenant, il faut aussi lâcher le frein. Ces skis ne révèlent leurs capacités et leur côté joueur qu’à un minimum de vitesse. C’est assez difficile à expliquer, vraiment un feeling subjectif « joueur, fun » / « pas joueur, ski lambda ».
Un skieur « lambda » ne venant qu’une semaine par an à la montagne sans un bon niveau de ski risque de ne pas les apprécier ou pire encore, de les trouver sans saveur par rapport à des « entrée de gamme » (perso, le bof bof est pire que le je n’aime pas parce que… argumenté) et donc d’avoir une mauvaise image de la marque.
Conflits d’intérêts
Je ne suis employé/rémunéré/sponsorisé par aucune marque relative au matériel testé (ici en l’occurrence, ZAG et Tyrolia). J’ai cependant reçu cette paire de skis avec l’engagement (moral) d’en livrer un test et une critique la plus objective possible dans le cadre d’un « test privé » organisé par skipass.com.
J’aurais voulu mettre la note de 7,5 / 10, mais comme ce n’est pas possible, bénéfice au noté, ce qui dès lors se transforme en 8…
J'ai ajouté des photos en comparaison de mes QST en 184 pour montrer le déport très marqué sur l'arrière du ski des fixations. Les deux siks sont alignés sur le repère de montage.
La note de 3 pour les aptitudes freestyle correspond à "j'ai pas testé chef".
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