Test Rossignol Sin 7 2015

J’ai testé les Sin 7 de Rossignol. Pas très original me diriez vous. Je vous l’accorde.

Cependant, une fois qu’on les a aux pieds on ne le regrette pas. La Clio des pistes en a sous le capot! Et en toutes circonstances. Tellement faciles à skier, ils permettent au skieur moyen de faire bonne impression, même sans trop de technique. Ultra polyvalent, on s’en sort partout et le plus souvent avec un certain style. Pour faire une faute, il faut vraiment y aller.

Son double rocker permet une aisance en poudre déconcertante pour un patin en dessous des 100mm!! Un avant de ski qui déjauge sans problème même dans des profondeurs abyssales de neige (prévoyez un tuba). Parfait pour des premiers pas en poudreuse.

Pour les motards refoulés qui veulent se pencher dans les courbes, rien de plus simple. Couper les virages est aussi facile que couper du beurre avec un sabre.

Et tout ça bien sûr sans forcer. Fini les squats à la salle, le gainage à la pause repas avec José le coach sportif, et les sorties running le dimanche matin. No physique = no problem.

Par contre il ne faut pas non plus trop lui en demander. A haute vitesse ça joue des castagnettes en bout de ski… Si on veut attaquer trop fort faudra repasser plus tard.

Autre petit bémol : victime de son succès, il est presque aussi fréquent de voir une paire de SIN 7, qu’un skieur avec une paire de gants. Les hypsters qui veulent un ski original pour aller avec leurs lunettes rondes, moustache frisée et bonnet qui ne prend pas les oreilles, devront se tourner vers une autre marque pour aller avec leur personnage. Je chipote (en un seul mot), mais certains laisseront de coté ce ski devenu « classique » au profit d’une autre paire plus funky.

Il en reste néanmoins un super ski. Si on veut ne prendre qu’un modèle pour toutes conditions sans vendre un rein, c’est celui là que je vous conseille.