Test Line Sick Day 95 2017

13 tests Line Sick Day 95.

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Note moyenne : 8,1/10
Val Ise

Efficaces et esthétiques, limités en poudre

Line Sick Day 95
Avis sélectionné
Profil du testeur : 26 ans | 1,76m | 74kg | Expert | Lyon
Taille testée : 179
Acheté : 470€ en ligne
Conditions du test : Toutes conditions, neige fraiche, dure, poudre, cailloux (mais ne le dites pas au pote qui mes les as laissé pour le séjour..)

Points forts

Sur piste permet de progresser un max pour le skieur confirmé.

Points faibles

En poudre: mieux vaut aller prendre un viandox au bar d'altitude...

J’ai testé les SICK DAY 95 de l’année 2017, car il fut un temps j’avais son grand père au pied (Sick day 95 de 2015).

J’ai trouvé ski joueur qui s’adapte à votre façon de descendre les pistes en fonction de vos envies. Par rapport à celui de 2015 rien ne change fondamentalement mis à part le design et le prix (qui reste très raisonnable pour les qualités qu’il présente).

Les Sick Day 95 conviendront parfaitement au skieur confirmé à moyen budget, qui attend l’ouverture des stations avec autant d’impatience que sa paye de début de mois.

Sur piste, ses lignes de côtes associées à son rayon de 18m permettent aisément de tailler des grandes courbes et prendre de la vitesse sans que la spatule claque.

Pour les accros de carving (et de tartiflette), on peut se coucher dans les virages courts à presque toucher la neige avec les poignées d’amour. Le passage de carre à carre est ultra rapide et peu exigeant. Un vrai régal.

Sur neige dure, aucun problème. On s’y sent en parfaite sécurité et les carres tiennent bien la route. Au resto d’altitude, on mange pas loin de sa paire pour frimer. Et surtout, on les plante bien droit, pour laisser visible le dessous de spatule fluo. Carrément sympa.

Une paire suffit pour pratiquement toutes les conditions.

Toutes non!…

Car la poudre résiste encore et toujours à l’envahisseur. Le patin trop fin et un rocker souple mais avec ses limites, ne permet pas de profiter pleinement des chutes de fraiche.

Sur la trafolle en bord de piste on pourra encore un peu jouir des qualités polyvalentes des planches avec 95mm sous les pieds et 130mm en bout de ski.

Mais lorsque l’on dépasse les 30cm de profondeur ça se complique..

Du mal à déjauger, à la moindre erreur on se retrouve dans un premier temps planté, puis, une ou deux secondes plus tard suivant notre vitesse initiale, en autruche dans la puff. Le skieur confirmé s’en sortira, mais ce sera lui qui paiera l’apéro en cas de course.

Un conseil si ça tombe, réveillez vous avant votre pote qui a des fats, et empruntez les discrètement.

Pour qui ?

Skieur confirmé

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