Test Marker Kingpin 13 2016

41 tests Marker Kingpin 13.

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Note moyenne : 8,6/10

Ready to go !

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Profil du testeur : 23 ans | 1,83m | 70kg | Expert | Bellegarde
Acheté : 350€ en magasin
Conditions du test : Toutes : peuf, trafolle, glace, grêle, montée, descente, devers, snowpark, chutes (beaucoup)...

Points forts

Excellente transmission
Solidité
Sécurité
Praticité

Points faibles

Faiblesse de la butée avant
On pourra toujours la trouver un peu lourde !

Statique :

Montées sur des Faction Candide 3.0. J'ai longtemps hésité avec des G3 Ion 12 pis l'attrait de la nouveauté l'a emporté. Pour les détails techniques, allez sur le site de Marker. Remarque inutile, je l'ai trouvé très belle, qui plus est montées sur des Candide 3.0. C'est clairement le set-up de mes rêves. Mis à part cela, elles ont l'air solide, même s'il y a beaucoup de plastique. Le maniement est simple et fluide. L'ensemble est léger grâce au poids contenu des Kingpin (750gr, soit 1500gr la paire). Les vis sont assez écartées ce qui permet une bonne transmission des efforts au ski et de limiter le risque d'arrachements.

Montée :

Là ça se complique. Pour quelqu'un venant d'inserts, y a une multitude de manips à faire. Pour quelqu'un venant d'une fix à plaque, ça se simplifie. Pour quelqu'un venant de fixs alpines, ça parait être le paradis. Après avoir mis les peaux, il faut :

- Basculer le levier doré de l'avant à l’arrière, soit de la position "ski" à la position "walk";

- D'un coup de pieds assez fort, claquer le stop ski pour qu'il se verrouille;

- Relevé la butée arrière en position fermée afin d'avoir accès aux 2 cales (7 et 13°);

- Enclencher la butée avant et relevé le levier pour le mettre en position relevé au maximum censé bloquer la butée.

- Vous pouvez y allez !

La butée avant, parlons-en. Après un temps d'adaptation, il possible de l'enclencher au bout du deuxième essai, même si c'est rare... Et ce, même avec la présence de repère visuels et palpables ! Lorsque le levier est levé, la position est censée se verrouiller en mode walk et d’être plus ferme. Et bien pas vraiment. Il m'arrive assez souvent que la chaussure sorte de la butée lors de conversion s'il y a beaucoup de neige, ou s'il y a de la glace, en devers lorsque les efforts sont plus grands... C'est assez réticent et problématique surtout qu'en position "walk" il n'y a pas de stop ski... Du coup, est-ce que les 6 ressorts (au lieu de 4 habituellement) sont bien efficaces ? J'en doute... Surtout qu'avec leur nouvelle AlPINist et sa butée avant à 2 ressorts, Marker va aussi vendre cette butée avec les prochaines Kingpin. Mis à part ce désagrément, le reste est excellent. Les cales se manient très bien avec les bâtons, la neige ne vient jamais les bloquer. Petit plus sur la butée avant, un dégagement est présent entre les ressorts et la plaque, ce qui permet de dégager très facilement la neige et la glace. Un point positif sur le fait qu'avec un minimum de souplesse il est possible de passer du mode marche au mode ski (et inversement), sans déchausser ! Ce qui est très appréciable dans la poudre. Bien entendu, il faut aussi avoir la souplesse nécessaire pour dépeauter sans déchausser...

Descente :

Après avoir enlevé les peaux, faites les manips inverses à celles faites pour la montée. Une fois chaussé est prêt, on peut attaquer. Ce sont mes premières fixs de rando, j’étais exclusivement en alpin avant. J’ai un type de ski en appui languette, à l’attaque, maitrisé et puis parfois non. J’aurais pu, et peut-être dû, partir un peu sur la retenu afin de m’habituer aux pins à l’avant. Que neni, j’ai skié comme avec des alpines. Aucuns problèmes ! La transmission des forces est excellente, la tenue l’est tout autant… La fixation décroche quand elle doit décrocher, c’est-à-dire principalement sur des chocs latéraux d’une puissance suffisante en fonction du réglage du DIN. Sur les chocs « vers le haut », verticaux, par exemple lorsque les skis sont pris sous une couche de neige et que le skieur part « en avant », les Kingpin ne déchausse pas systématiquement. Il faut que le choc soit relativement puissant pour que la talonnière se relève laissant ensuite les pins s’élargir. Pour exemple, il m’est arrivé à plusieurs reprises de faire des têtes-pieds avec les skis toujours accrochés ! Étant donné qu’il y a un réglage DIN latéral et un réglage DIN vertical, peut-être faut-il régler le DIN latéral comme sur ses fixations alpines (8 dans mon cas) et le DIN vertical moins élevé (peut-être 6 dans mon cas) ? A essayer ! Je ferais un retour.

Conclusion (rapide) :

Le mot de la fin pour dire que cette fixation est excellente en tout point et sur tout type de terrains et sorties. C'est une bonne alternative à tout ceux qui ont peur des low-tech mais qui ne veulent pas des fixs à plaque. Il y a aussi les différentes certifications qui peuvent rentrer en jeu.

Pour qui ?

Pour tout les randonneurs et free-randonneurs, les trouillards des low-tech, ceux qui "envoient de gros", ceux qui aiment les nouveautés...

Commentaires

2 Commentaires

rider 92 "Lorsque le levier est levé, la position est censée se verrouiller en mode walk et d’être plus ferme. Et bien pas vraiment. Il m'arrive assez souvent que la chaussure sorte de la butée lors de conversion s'il y a beaucoup de neige, ou s'il y a de la glace, en devers lorsque les efforts sont plus grands... C'est assez réticent et problématique surtout qu'en position "walk" il n'y a pas de stop ski... "

J'ai exactement le même problème. J'ai mis un peu de temps à comprendre d'où ça venait.
Maintenant, je check tout le temps la présence éventuelle de neige/glace pour ne rien risquer.
Nicolas Cornet Ça me le fait même quand il n'y a ni glace ou neige... Je pense que les ressorts ne sont pas assez puissants. Et puis peut-être que si Marker avait mis des ressorts plus puissants, ils n'auraient pas pu avoir la double certif... Du coup on peut même pas s'amuser a faire du télémark !
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