SnowPlayer (30 novembre 2007 22 h 50) disait:
eh ! Tayo est de retour !
Tcsa et Tayo, je viens un peu apporter mon grain de sel à votre débat:
les différentes formations de la fédé ou de l'ensa utilisent le même vocabulaire technique et le moniteur suivant ces formations doit l'interpréter et se l'approprier, cette interprétation peut même être différente d'un indivdu à l'autre et le moniteur doit ensuite le retranscrire avec son propre vocabulaire pour l'adapter et se faire comprendre sur le terrain. il me semble normal que les discours ne soit pas tout à fait identique d'un moniteur à l'autre. le meilleur moyen d'uniformiser le discours est de partager l'information et de communiquer.
n'est ce pas ce que nous faisons au travers de ce post ?
a propos du partage de l'information, je trouve qu'il difficile est de trouver de la documentation technique sur le ski sur internet !
... et pour recentrer le débat je crois que JMF a proposé une vidéo et demander ton analyse Tcsa !
Pour ceux qui ont la chance de skier ce WE, merci de tailler quelques courbes pour moi, même en bascule aval ou amont, à la royale ou encore en patinettes .........
Oui chef, bien chef, tout de suite chef,…
Promis je m’y mets même si j’ai du mal avec celle-ci (problème de qualité d’image )…
Pour aller dans le sens de tes propos :
L’Ensa ou la fédé ne peut pas effacer la personnalité de chacun. Et heureusement… Donc chacun exprime les choses avec ses mots, dans sa langue maternelle, etc. Et j’ai eu la chance d’avoir un coach qui me disait toujours « qu’est ce t’en dit ». Ensuite pour me corriger, il reprenait mes mots plutôt que les siens, pour être sur que je comprenne. Mais là c’est du grand art…
Il y a cependant un vocabulaire avec un sens et il est bon de le connaître et de l’enseigner. Je te donne deux exemples :
Pour parler de chasse neige à un enfant on dit chapeau pointu, ou chapeau de sorcière parce qu’on travaille sa représentation visuelle. Plutôt que dire « allez les enfants ont fait le chapeau pointu » ; Je préfère dire aux enfants le chasse neige qui fait comme un chapeau pointu (ou chapeau de sorcière ). Dans un deuxième temps leur dire un chasse neige comme ? Et ils me répondent un chapeau de sorcière. Et je leur demande même qu’ils inventent d’autres exemples (le toit de maison, … ).
En faisant ça tu apportes :
- La terminologie exact
- De la communication
- L’exercice de représentation visuelle
- Et enfin du respect parce que tu ne les considères pas comme des ânes, mais comme des skieurs qualifiés…
Partant de là, tu peux parler de stem, ½ stem, Boguen, christiana, ils te suivent du moment que tu sollicites leur représentation visuelle. Et plus les enfants sont précis dans le vocabulaire, plus tu peux exiger de la précision dans le geste…
C’est pareil pour le feston pivoté. Pour travailler la visualisation, je leur dit (comme tout le monde je crois ) : Le feston, c’est « j’y vais, j’y vais pas ». Je démontre le mouvement en le disant. Et je leur fais faire le feston en chantant « j’y vais j’y vais pas ». Au fur et à mesure que leur technique augmente, je leur demande d’inventer des festons sur le principe « j’y vais, j’y vais pas ». J’ai eu le droit à des tas de choses auxquelles on a donné un nom parce que le mémento ne les avaient pas imaginés : un feston pivoté royal, un feston pivoté switch, un feston pivoté synchrone, un feston pivoté sauté…
Les mots ont trop de valeur pur qu’on les négligent…
inscrit le 10/05/07
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