Mig (16 fév 2010) disait:
Merci là on est dans le sujet ! Du coup, je suis allé jeté un oeil sur tes autres vidéos. Ca fait du bien de ne pas voir un piquet, on reparle de ce qui m'intéresse, le ski...
Je suis très, mais alors, très très très loin de ton niveau... Mais c'est bien ça qui me botte comme ski. Efficace partout et prouvant qu'on peut faire des trucs non-programmés-pour avec des mid-fat. Chapeau !
manski (16 fév 2010) disait:
Il n’y avait pas chez nos anciens le clivage que tu essaies de faire croire. Pour info, jusqu’en 1976, le MNS (moniteur national de ski ) devait pouvoir enseigner indifféremment le ski alpin, le ski de fond et le tremplin. Pour le MNS, seul le principe de glisser comptait quel que soit le matériel et le terrain, capable de faire du hors piste (les pistes n’existait pas vraiment) avec des mikados type ski de fond, ils étaient capable d’envoyer les petits tremplin avec des skis de télémark. Le ski c’est ça…
Ben non, j'ai 39 ans, j'ai commencé le ski il y a trois ans et pour moi ça c'est le Jurassic Antérieur. Je n'y connais probablement rien, mais comme 80% des skieurs qui ne sont qu'occasionnels, le ski pour moi ça n'est pas ça. Et c'est encore moins le ski entre les piquets (bon Ok on aura compris). Pour moi le ski c'est trouver des sensations de glisse quel que soit son niveau et ça peut passer par une démarche exclusivement personnelle et un ski pas parfaitement académique. Et le clivage qui est cité ici que ne faisait pas les anciens est assez nettement affirmé dans ce post. Sur ce post on s'interroge (à l'origine) sur un type de matériel et son éventuelle polyvalence pour un skieur lambda et on en arrive à la définition du Ski avec un grand "S" pour les pros du ski.
Pour un môme qui sort du lot, combien de gamins ont été dégoûtés du ski par l'enseignement académique du bouffage de piquets ? Sans même parler de la casse physique provoquée par les excès indispensables à toute pratique compétitive... Je n'y connais rien en ski, mais en revanche en musique, j'ai suivi cet enseignement académique au Conservatoire pendant près de 10 ans, et techniquement j'étais un bon, pas le meilleur mais un bon. Je n'ai pas touché à mon violon depuis plus de 10 ans. Dégoûté par le carcan de cet enseignement sans fantaisie. Et quand je fais encore rarement de la musique, c'est de la basse avec des potes, dont un intégralement autodidacte et incapable de lire trois notes sur une partition. Mais putain, ça c'est un musicien !
Vous ne me ferez pas croire qu'en ski ça n'est pas pareil. Hors du milieu fermé de la compétition dont on se fout éperduement (c'est très politiquement incorrect en période de J.O. mais j'assume), il y a d'excellents skieur au quotidien qui n'ont jamais pris un cours de leur vie, qui ont des défauts mais qui skient à la perfection à leur manière.
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