bonagva (20 juil. 2016) disait:
Blacksite (20 juil. 2016) disait:
Une autre difficulté est aussi que les produits dopants/non dopants varient d'un pays à un autre.
Faut prendre la loupe et décortiquer la composition du truc:
wada-main-prod.s3.amazonaws.com
Bon, ben, c'est quand même pas si simple ...
C'est effectivement pas simple s'agissant du salbutamol incriminé dans le cas de Sundby.
En effet, la liste de l'AMA en fait une exception à l'interdiction des bêta-2 agonistes, sous réserve que la substance soit inhalée à hauteur de 1600 microgrammes par 24 heures maximum.
Puis, elle indique que la présence dans l’urine de salbutamol à une concentration supérieure à 1000 ng/mL sera présumée ne pas être une utilisation thérapeutique intentionnelle et sera considérée comme un résultat d’analyse anormal (RAA), à moins que le sportif ne prouve par une étude de pharmacocinétique contrôlée que ce résultat anormal est bien la conséquence de l’usage d’une dose thérapeutique par inhalation jusqu'à la dose maximale indiquée ci-dessus.
Enfin, elle précise que La detection dans l’échantillon du Sportif en permanence ou en compétition, si applicable, de n’importe quelle quantité de substance soumise à un niveau seuil, comme le salbutamol, conjointement avec un diurétique ou un agent masquant, sera considéré comme un résultat d’analyse anormal sauf si le Sportif a une
AUT (autorisation d'usage à des fins thérapeutiques) approuvée pour cette substance, outre celle obtenue pour le diurétique ou l’agent masquant.
Autrement dit, le sportif qui veut/doit utiliser cette substance a intérêt soit à bénéficier d'une AUT, soit à ne pas dépasser la dose prescrite autorisée et à être capable de rapporter la preuve qu'il n'a pas dépassé cette dose en cas de contrôle positif.
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