ak ( 8 juin 2016) disait:
bonagva ( 8 juin 2016) disait:
Libérer le dopage c'est comme libérer l’auto médicalisation: est-ce que le commun des mortels a les connaissances suffisantes pour jouer avec ce genre de produits et leur dosage ?
est ce que les gens ont les connaissances suffisantes pour leur benzo? leurs antiépilleptique ou autres médicaments? non, ben les médicaments ne sont pas interdit... même ceux de complaisance type viagra, d'ailleurs le viagra est un dopant... c'est pas parce qu'on légalise que c'est "open bar" et que tout le monde peut bouffer n'importe quoi... légaliser c'est pouvoir légiférer. ce qui est impossible quand c'est illégal... c'est comme pour la weed. légaliser la weed ne veut pas dire qu'un gamin de 14 ans pourra en acheter au super u...
Techniquement parlant, interdire un produit sur un plan légal ou sportif, c'est déjà légiférer.
Mettre sur le même plan des produits utilisés pour réparer une déficience temporaire et ceux utilisés dans un cadre de confort est foncièrement faux.
Même si le principe actif est identique: ce n'est pas le produit qui fait le dopage mais la finalité de son utilisation.
Dans le premier cas, la demande est de retrouver un état normal et la plupart vont suivre la prescription du médecin, dans le deuxième c'est d'aller plus loin que ses possibilités naturelles et, dans "aller plus loin", il n'y a pas vraiment de limite, on entre très rapidement dans une logique de toujours plus.
Le bodybuilding en est un exemple caricatural, ça démarre toujours en douceur et les doses finissent par augmenter.
Est-ce qu'une libéralisation contrôlée améliorerait les choses ?
Pas convaincu: ton médecin, tu vas l'écouter quand tu es malade, mais en mode dopage actif, si sa prescription d'epo ne te convient pas, tu passeras outre ...
inscrit le 02/12/10
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