tcsa (30 déc 2009) disait:
Magnifico (30 déc 2009) disait:
tcsa,
1° tu sais très bien que je ne suis ni entraineur ni moniteur; Je n'ai qu'un modeste diplôme d'initiateur d'il y a...30 ans et je n'ai enseigné le ski que très peu de temps.
2° ps: et je suis sûr qu'entrainer c'est + que la gestion des gnagna
1° Donc face à tes grandes théories aucun résultat probant démontrant leur utilité et leur efficacité? C'est ça? J'ai bien compris? Ou j'ai raté quelque chose? Parce que les trucs de dinausores (manoeuvres de carres, etc. ) figure toi que derrière il y a du résultat chiffré.
2° C'est un détail que l'on est tous amener à vivre au moins une fois. Pour ma part, je pense que si je lui avais fait une grande théorie (magnifiquesse ) sur le pourquoi du comment en lui rajoutant que ses douleurs étaient purement somatique et renvoyaient inconsciemment au refus de sa mère de la voir grandir et ben ça aurait eu un effet bof. Même si c'était vrai...
Le ski au quotidien c'est bien plus que des vecteurs sur un bout de papier. C'est du relationnel, de l'écoute et surtout beaucoup de doute et de remises en questions personnelles. Je concluerai donc que ton ski n'est pas au quotidien...
Mais je me pose la question et on est pas mal à se la poser: Toutes tes théories (sans même préjuger de leur intérêt intellectuel et de leur justesse ) que peuvent-elles m'apporter en tant que skieur lambda, en tant que papa d'un skieur, en tant que moniteur ou entraîneur?
tcsa, c'est toi l'entraineur, pas moi !
Je vais répondre à ta dernière question, mais laisse moi développer la problématique que j'avais lancé ok?
C'était la suivante :
Pour résumer voilà à mes yeux les points importants:
1/ pour comprendre les forces en jeu il faut se placer dans le repère en mouvement
2/ 2 composantes pour la charge : une partie du poids et la force centrifuge (
mv2/r)
3/ la charge à rayon de courbure (par rapport à la trajectoire du CG) constant est plus importante après le passage de la ligne de plus grande pente que sur la partie du virage amont
4/ la charge se fait (en condition normale) selon un axe perpendiculaire au plat des skis
5/ le frottement des skis (source de freinage) est directement proportionnel à l'intensité de la charge.
On en revient au vrai ski
Les points 3/ et 5/ devraient vous interpeler : quel en est la conséquence sur la gestion de la charge? le point 2/ vous donne en partie la solution.
Bon on va arrêter de tourner en rond. La physique c’est barbant
Mais avant cela je vais reparler un peu de la genèse de tout ces résultats : le post est long. Mais tout cela n'a pas été inutile car chaque argument contradictoire a eu sa réponse et ainsi certains ont peu être changé leur façon de voir les choses. C’est le but de mes interventions : dépasser l’instinct, être objectif, mettre les choses à l’endroit au-delà des recettes mal assimilées. Le but est aussi de partager mon point de vue dans un but d’échange.
Ainsi intensité de l’appui n’est pas une réponse à une force musculaire surhumaine mais bien celle à une force inertielle. La flexion cheville c’est un « simple » placement du bassin au-delà des fix. Une flexion cheville max sur jambe extérieure quand l’appui est max, c’est la force centrifuge qui appuie.
Quand on fait une courbe, il y a à un moment donné un appui max en position basse jambe extérieure déployée.
Le point 3/ et la contrainte du tdvc dit qu’il ne faut pas faire cet appui dans la parti aval du virage. Ce qui veut dire que l’
on va amorcer très tôt la courbe dans la partie amont du virage.
Le vc (virer court) exige un rayon de courbe petit.
Observez bien les skieurs en stations…seul les gars du club des sports le font. Les monos aussi..pépère (tcsa)…Les entraîneurs vont diront tout le monde sait cela. Et bin non ! Ouvrez vos yeux les gars…
Comment gère t-on l’appui (la charge) après l’appui max ?
En
évitant d’appuyer en aval (cf le
point 3/ qui dit que c’est en aval que la charge augmente et le
point 5/ qui dit que le frottement est proportionnel à la charge).
2 solutions qui peuvent se combiner :
a/ le jeu vertical :
flexion
b/
augmenter le rayon de la courbe : r (cf le
point 2/ seule façon de diminuer la force centrifuge) :
laisser filer pas forcément les skis mais je vous rassure ils suivront mais
le CG sur une trajectoire plus rectiligne :
courbe en virgule (c’est pas circulaire comme le dit carambole). Le rayon de courbure c’est par rapport à la trajectoire du CG. Il s’agit donc d’une projection du bassin vers l’aval et l’avant conditionnée par une bonne dissociation.
Pour la partie basse du corps c’est
lâcher l’appui, remettre les skis à plat (glissement comme le dit carambole).
Tu vois ronron c’était pas si compliqué.
On commençant à raisonner comme cela, vous entrez dans un
système du ski et votre jugement va être plus fort.
Pour répondre à tcsa, le skieur
lambda en ski libre ou pas deviendra plus autonome. Il va essayer de faire des
virages amonts corrects!!! et il progressera plus vite.
Il abordera les fondamentaux par le bon bout :
appui, glissement, trajectoire.
Pour le professionnel c’est un fil rouge objectif qui lui évitera de se disperser dans sa compréhension du ski.
inscrit le 24/04/06
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