Comment dirais-je ? Affligent ?
l@weed74 (11 oct 2009) disait:
Un jour il faudrait peut être vous enlever de la tête que les mecs qui font du FS ou FR ne sont pas tous des compétiteurs ratés...
C'est dur pour vous de comprendre que pour certaines personnes, exceller dans les piquets n'est pas une fin en soi?
L@weed,
Personne n’a dit le contraire. Regarde à très haut niveau, trois filles comme Laure Pequegnot, Ophélie David et Isabelle Blanc. Le même âge, issu du même club, avec les mêmes coachs. Sur trois, il y en a deux qui ont choisi autre chose que les piquets et ça leur a plutôt bien réussi. Le piquet n’est pas une finalité en soi. Mais tu as l’air d’avoir du mal à entendre que si ça n’est pas une finalité, c’est un moyen pour progresser et exceller sur le plan technique. D’ailleurs en fs, Thomas issu du même club que les trois filles sus-citées était un très bon petit coureur.
Actuellement, les chiffres sont implacables, la plupart des grands freerideurs viennent du piquet. Ils ont pris d’autres voies que le piquet et c’est très bien. Mais le piquet a été
UN MOYEN moyen comme un autre pour parvenir à leurs fins.
JMF (10 oct 2009) disait:
Avant de parler de bon ou mauvais skieur il faut définir ce qu'est l'activité ski. A la base c'est un moyen de déplacement en montagne et/ou en milieu enneigé.
... Bref, c'est un peu tiré par les cheveux mais ca démondre la subjectivité du sujet; tant qu'on ne définit pas la cadre de l'activité, tout le monde aurat une vision différente du bon skieur.
Oui JMF, il y a 4000 ans les chasseurs et guerriers de déplaçaient sur des skis. Aujourd’hui le ski est à la fois un sport et une APPN (activité physique de pleine nature ).
En tant que sport, le bon skieur est celui qui bat le moins bon.
En tant qu’APPN, le bon skieur est celui qui a atteint un niveau technique lui permettant de se mouvoir sur l’aire de jeu en sécurité pour lui-même et les autres.
Mais force est de constater que les skieurs qui pratiquent ou ont pratiqué le sport, sont pourvus d’un bagage technique plus important que celui qui pratique l’APPN. Bien sur il y a toujours des exceptions. Mais la tendance lourde est là.
That’s all.
JMF (10 oct 2009) disait:
Est qu'un skieur de coupe du monde serait capable de suivre Tardivel?
Et inversement? Je te parie une caisse d’Aloxe Corton (elle est prête, elle t’attend ) que tu ne tiendra pas une descente de peuf au cul de Vidal.
JMF (10 oct 2009) disait:
... Plaisir, partage, ca apparait où alors que ca devrait être une des principales composantes de ce post pour un skieur qui débute!
Ce post constitue une demande de moyen pour ENSEIGNER à un pote les premiers pas. S’il t’était arrivé de lire quelques ouvrages de péda et sciences de l’éducation (tu sais les rayons que les élèves des grandes écoles ignorent
), l’enseignement n’est pas un plaisir partagé. Un enseignement réussi c’est la rencontre du plaisir de transmettre et du plaisir d’apprendre. Il y a très peu de partage entre le sachant et l’apprenant pour reprendre les termes consacrés. Il y a en revanche, à plus ou moins forte dose, une vraie relation de transfert et de contre transfert.
JMF (10 oct 2009) disait:
Et je rajouterais que le ski reste un sport instinctif pour une grande partie; si tu es sportif, tu as une bonne coordination psycho-motrice, ton corps comprend tout seul comment se positionner pour être efficace.
Je shématise, mais pourtant c'est la méthode qu'emploie tout ceux qui ont essayé de modéliser l'enseignement d'un sport
Il n’y a pas dans le ski de génération spontanée. Un grand coach réputé dans le monde du tennis et par ailleurs certifié en PNL disait qu’il y a quatre étape dans le sport.
1) je suis inconscient de mon incompétence : Je n’ai jamais vu une montagne, et regardant Cuche à la télé, je dis : demain je fais pareil
2) Je suis conscient de mon incompétence : Je viens de prendre un cours, je me suis cassé la gueule à tour de bras. Désillusion, ça n’est pas si facile.
3) Je suis conscient de ma compétence : en me concentrant, en réfléchissant, j’exécute des mouvements complexes.
4) Je suis inconscient de ma compétence : La répétition d’un exercice sous des formes variées, m’a permis d’intérioriser des sensations et j’exécute de façon juste, des mouvements complexes sans y réfléchir.
1) Personne n’arrive seul à la phase 4 par instinct.
2) Chez beaucoup de personnes, la conscience exacerbée de leurs bribes de compétences voile ce qui devrait primer : la conscience de l’immensité de leur incompétence, au regard de la multiplicité des compétences qu’ils n’ont pas encore acquises.
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