Euh, je vois pas l'antinomie entre :
- enfant dans un contexte normal et "un con est souvent un fils de con"
- ni entre ce que je dis et se vouloir plutôt humain et bienveillant (ce que je définirais comme "de gôôche" mais ça se discute)
Le "souvent" est important : ça veut dire "pas toujours", "pas forcément" et c'est selon moi la frontière entre sociologie et racisme. Si je vois un gamin et que, connaissant sa famille (ce qui est souvent le cas, Ak, on a au moins une vue partielle. J'ajoute que si on repère pas un gamin battu ou psychotique - ça arrive ! - on a toujours l'impression d'avoir été "pas bon"
, je me dis : "vu comme les parents, les frangins, les cousins et les voisins sont cons, celui-là, je le mets direct en groupe faible", alors là, je suis moi-même un gros con raciste.
Mais si je me dis simplement : "Vu le contexte, ça RISQUE de pas être grandiose, mais donnons-lui les mêmes chances qu'aux autres, une surprise est toujours possible", alors je vois pas le problème.
Ce qui est sympa, c'est que ce genre de surprise arrive. Ce qui est moins sympa, c'est qu'un gamin capable de comprendre plein de trucs en géo ou en histoire ne comprend soudainement pas que les Juifs ne sont pas forcément riches et journalistes sionistes, parce que papa lui explique le contraire. Normal de faire plus confiance à papa qu'à l'instit, non ? Ca ne me parait pas malsain comme base. Mais....
Il ne s'agit donc pas de ficher les gosses à 3 ans, comme Philippe G semble me le faire dire, mais plutôt de reformater les parents. Ce qui n'est pas faisable. Ni forcément souhaitable dit comme ça, d'ailleurs.
Bref, demain on va tenter de skioter sur la route des crêtes en scolaire : c'est pas les skis cailloux qu'il faut emmener, c'est les skis asphalte !
inscrit le 05/12/13
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