droogies (30 mars 2012) disait:
mais un autre qui propose de faire payer moins d'impôt qui justifie les gros salaires ça n'en est pas un,
cherchez l'erreur.
Qui Fabius ?
Celui qui à defiscalisé les stock-options en 2001?
Ou encore sous Jospin où les niches fiscales n'étaient pas plafonnées
La situation des hauts salaires en 2011 (sous la droite) et celle en 2001 ( sous Jospin).
Droite / Gauche même combat !!!
1/Le Point.fr
La rémunération moyenne des dirigeants des entreprises du CAC 40 a fait un bond de 34 % en 2010 et s'est établie à 4,11 millions d'euros après trois années consécutives de baisse, a indiqué mardi le cabinet Proxinvest. Cette rémunération - actions et obligations comprises - ne revient néanmoins pas à son niveau d'avant la crise : la moyenne observée était de 5,7 millions en 2006, précise l'agence d'analyse de gouvernance. La rémunération totale moyenne des patrons du CAC 40 avait baissé de 17 % en 2007 puis de 25 % en 2008 avant de perdre 14 % l'année suivante.
2/ LE MONDE | 28.11.02 | 13h56
Les patrons des sociétés du CAC 40 ont gagné, en moyenne, 7,5 millions d'euros en 2001, soit 554 smic
Selon une étude réalisée par Proxinvest et Hewitt, les équipes de direction gagnaient de leur côté 2,5 millions d'euros en moyenne. Des hausses de salaires ont plus que compensé les stock-options.
Les trente-neuf présidents des sociétés du CAC 40 qui ont publié leur rémunération l'an dernier ont reçu un salaire moyen de 2,123 millions d'euros et des stock-options d'une valeur de 5,373 millions d'euros, indique La Rémunération des dirigeants des sociétés cotées, la dernière édition de l'étude annuelle réalisée par la société Proxinvest, spécialisée dans le conseil aux investisseurs institutionnels, et le cabinet de conseil en rémunérations Hewitt.
Pour réaliser cette étude, Proxinvest et Hewitt se sont fondés principalement sur les données figurant dans les derniers rapports annuels publiés, ceux de l'exercice 2001, qui sont soumis pour la première année aux obligations de transparence prévues par la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE).
Ils constatent que la rémunération des présidents et des équipes dirigeantes des sociétés du CAC 40 poursuit sa progression et que les écarts de rémunérations continuent de s'accroître. La rémunération totale de 7,496 millions d'euros (salaires et stock-options) des patrons du CAC 40 représente en effet l'équivalent de 554 années de smic. En 2000, les grands patrons gagnaient en moyenne l'équivalent de 498 fois le smic, rappelle l'étude. Les patrons français, qui "se considéraient en retard" par rapport aux Etats-Unis, ont fait plus que combler ce retard. En effet, selon le syndicat américain AFL-CIO, la rémunération des grands patrons a atteint 531 fois celle des ouvriers en l'an 2000. Elle s'élevait à 85 fois le salaire ouvrier en 1990 et 20 fois en 1980, rappelle l'étude.
En 2001, les grands patrons les mieux rémunérés ont été, sans surprise, Jean-Marie Messier (Vivendi Universal) : 36,26 millions d'euros, dont 31,01 millions de stock-options ; Lindsay Owen-Jones (L'Oréal) : 21,26 millions d'euros, dont 15,71 millions de stock-options ; Jürgen Dormann (Aventis) : 17,22 millions d'euros dont 14,87 millions de stock-options ; Bernard Arnault (LVMH) : 15,38 millions d'euros, dont 12,78 millions de stock-options, et Jean-Luc Lagardère (Lagardère Groupe) : 14,72 millions d'euros, sans stock-options.
La valeur des stock-options attribuées durant l'année est calculée par Hewitt et Proxinvest à l'aide de la méthode des Prix Nobel d'économie Black et Scholes, couramment utilisée pour valoriser les options dans la comptabilité des entreprises. A l'inverse, les rémunérations globales les moins fortes ont été attribuées à Michel Bon (France Télécom), qui a reçu un salaire de 279 116 euros mais pas de stock-options, Pierre Bellon (Sodexho Alliance) : 550 000 euros de salaire sans stock-options, Serge Kampf (Cap Gemini Ernst & Young) : 683 426 euros de salaire sans stock-options, Jean Laurent (Crédit agricole) : 843 500 euros de salaire sans stock-options, et Denis Ranque (Thalès) : 900 000 euros de salaire et 720 069 euros de stock-options.
"HAUSSE PERMANENTE"
Les comités de direction des grandes entreprises voient aussi leur rémunération fortement progresser. En moyenne, les 473 premiers dirigeants du CAC 40 ont perçu 2,499 millions d'euros (+ 3,91%), la hausse de 17,69 % de leur salaire faisant plus que compenser la baisse de l'attribution des stock-options (- 3,24 %). "Alors que le contexte économique se dégrade, que le chômage ne se réduit pas en Europe, que les finances publiques ne connaissent que le déficit et que les courbes des indices boursiers plongent, les dirigeants peuvent-ils raisonnablement justifier d'une hausse permanente de leurs émoluments ?", s'interroge l'étude de Proxinvest et d'Hewitt. "Ces augmentations génèrent-elles, comme dans le cas de Vivendi Universal, une réelle menace pour la gestion des entreprises, la loyauté de certains présidents et l'utilité de certains conseils d'administration ?", poursuit-elle.
L'originalité de l'étude est aussi de calculer le salaire théorique qu'auraient dû recevoir les dirigeants selon cinq critères : effectifs du groupe, chiffre d'affaires, croissance de la valeur (hausse du cours de Bourse et du dividende), rentabilité du capital investi et capitalisation boursière.
Sur ces critères, les présidents du CAC 40 qui ont été les plus "surpayés" – au regard de leurs responsabilités et des performances de leurs sociétés – seraient, dans l'ordre : Jean-Luc Lagardère (Lagardère Groupe), Jean-François Pontal (Orange, 10,92 millions d'euros de rémunération, dont 10,14 millions d'euros de stock-options), Lindsay Owen-Jones (L'Oréal), Bernard Arnault (LVMH), Henri Lachmann (Schneider, 8,53 millions d'euros de rémunération globale) et Jean-Marie Messier (Vivendi Universal). A l'inverse, d'autres présidents auraient été " sous-payés" selon ces critères : Michel Bon (France Télécom), suivi de Pierre Bellon (Sodexho) et Jean Laurent (Crédit agricole). L'étude, qui s'intéresse aux 120 premières sociétés cotées à Paris, relève d'autres cas de "sur-rémunération", citant notamment le président de Dassault Systèmes, Charles Edelstenne, avec 21,65 millions d'euros de rémunération globale.
Du côté des équipes dirigeantes, les "trop bien rémunérées" seraient, dans l'ordre : Vivendi Universal, Aventis, Schneider, Cap Gemini Ernst & Young. A l'inverse, les dirigeants "sous-rémunérés" seraient ceux des sociétés Sodexho, Peugeot, France Télécom, TotalFinaElf et Carrefour.
Adrien de Tricornot
inscrit le 20/02/08
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