byron ( 9 nov 2011) disait:
En général, ils arrivent perclus dans leur autosatisfaction et leur contentement de soi, mais n'ont aucune idée des exigences d'une politique. Ils ne savent pas qu'un politique ne doit pas dire le Vrai (surtout qu'à part caramboule et stug, on ne sait jamais tellement où il se trouve), mais doit incarner ce qui sera vrai pendant un moment donné en un lieu donné. Une politique doit être la bonne, mais surtout, et c'est ce que Papandréou avait cru pouvoir faire, obtenir qu'une majorité la soutienne ne serait-ce qu'implicitement... C'est l'erreur de Fillon de croire que son austérité - pardon, dans la novlangue sarkoziste on dit effort et courage -, sera admiré des français, alors qu'ils se rendent bien compte que tous ne participent pas à la même hauteur, mais que surtout le but est de permettre au cac40 de conserver ses privilèges...
C'est pour cela que je ferais un très mauvais politique !!! C'est vachement dur la politique : tu dois susciter l'adhésion, faire des compromis pour l'emporter et si tu as de vraies convictions faire parfois l'inverse de ce que tu avais promis !
Quand t'es Hollande, tu acceptes de militer pour la retraite à 60 ans même si tu n'y crois pas une seule seconde, quand tu es Sarko tu fais croire qu'en cas de réélection tu ne toucheras pas à la TVA de 19,6% (pareil pour le PS...).
Sinon, dans le plan de Fillon, je retiens surtout les prestations sociales indexées sur la croissance et non plus sur l'inflation, ce qui est une mesure structurelle et qui a une conséquence énorme sur la croissance des 10 prochaines années. Bref, rien de nouveau : on se résout à "payer" la dette avec de l'inflation (ce qui était inévitable à mon sens), ce qui est en totale contradiction avec les dogmatiques de la BCE. En même temps, il faut se rappeler que dans les années 80, on a tué l'inflation à 2 chiffres des années 70 avec de la dette : c'est l'effet miroir !
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