Mais je pense que tu vas réussir à argumenter en me disant que nous sommes bons en anglais maintenant.
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
4 ans d'école primaire et tu penses qu'un gamin lambda maitrisera la langue française, en tout cas la technique, sans parler de syntaxe, que sont l'orthographe et la grammaire?
Pas possible même avec une rigueur professorale à toute épreuve... Parce qu'en plus l'acquisition de bonnes compétences en français passe par la lecture de livres, ce qui n'arrive qu'au lyçée, et pour ma part, hormis l'arrache-coeur de Vian je me suis fait chier sur tous les livres que j'ai lu.
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Ils ne savaient pas écrire un texte correctement tourné et sans fautes.
MissChief (27 mai 2010) disait:
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
4 ans d'école primaire et tu penses qu'un gamin lambda maitrisera la langue française, en tout cas la technique, sans parler de syntaxe, que sont l'orthographe et la grammaire?
Pas possible même avec une rigueur professorale à toute épreuve... Parce qu'en plus l'acquisition de bonnes compétences en français passe par la lecture de livres, ce qui n'arrive qu'au lyçée, et pour ma part, hormis l'arrache-coeur de Vian je me suis fait chier sur tous les livres que j'ai lu.
Ecole primaire: 5 années...
L'apprentissage du français commence avant, avec l'apprentissage du langage (donc en maternelle) et se poursuit au collège.
Quand à la lecture de livres, je pense que tes souvenirs sont erronés. Tu as forcément étudié des oeuvres complètes au collège (ah... les programmes. On ne peut pas y échaper). Maintenant, que ça t'aie plu, c'est une autre histoire, mais ne perdons pas de vue que le but est aussi une ouverture culturelle, une découverte d'oeuvres et d'auteurs qu'un ado ne choisirait probablement pas naturellement de lui même...
MissChief (27 mai 2010) disait:
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Ils ne savaient pas écrire un texte correctement tourné et sans fautes.
T'as vu ça où...?
T'as déjà vu des sujets de certificat d'étude...? Je te mets au défi de le réussir...
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
peut être plus récents et moins littéraire, mais qui sont tout de même écrits en français?
carambole (27 mai 2010) disait:
Si tu me permets un poil d'ironie je constate TT38 qu'à part n'être pas très bon en maths tu es fort dans vraiment beaucoup de domaine
karnaag (27 mai 2010) disait:
avec encore quelques années d'expérience en plus que Benzonico, je me suis rendu compte que le coté technique ne rime plus à grand chose, c'est plus la capacité de raisonnement qui compte. Un gars qui réfléchit bien s'adaptera à la situation technique. J'ai vu des normaliens ou des polytechniciens débarquer sur un projet, sans aucune connaissance ni technique ni business dans le domaine, et s'imprégner du projet à une vitesse dingue, pour finalement faire des choix techniques intelligents, ou fournir une approche nouvelle au problème. Et c'est surement ca qu'on attend d'un ingénieur.
MissChief (27 mai 2010) disait:
Ben... Je ne suis pas du milieu du tout (littéraire, a fait ses études à la fac) et j'avais bien cru comprendre que le but d'une prépa, c'était 1° de faire une certaine sélection, 2° de donner des habitudes de travail, 3° fixer des bases, prérequises pour la suite.
Pour moi, une école d'ingé ne servait pas tant à donner une réelle formation concrète qu'à "apprendre à apprendre". En gros, j'avais compris qu'en sortant d'une école d'ingé (à plus forte raison une grande école généraliste (pourquoi pas à vocation humaniste tournée vers l'internationnal ) ) tu ne sais pas grand chose, mais tu sais apprendre très vite et t'adapter tout aussi rapidement... J'm'as gouré...?
benzonico (27 mai 2010) disait:
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
peut être plus récents et moins littéraire, mais qui sont tout de même écrits en français?
J'aime bien la notion de "moins littéraire". Et donc je pense que tu n'as toujours pas compris l'intêret de tes cours de français. ça m'a copieusement peté les burnes jusqu'a la prépa inclus mais je pense que c'est loin de m'avoir été inutile.
titigetz38 disait:Il y a un bug dans le système, et il se manifeste de deux façons : primo, on ne fait pas un apprentissage suffisamment soigné dans la plupart des écoles primaires (il y a cependant de instituteurs qui le font, mais ils sont à contre-courant, bien que ne soit pas du tout interdit, en principe). Secundo, on laisse passer les élèves dans la classe supérieure quasiment sans condition de niveau atteint, ni de capacité (acquise) à suivre les cours ultérieurs. En fait, les parents ont le droit de contester toute décision de redoublement, et ils ne s'en privent pas, et ils obtiennent assez facilement gain de cause.C'est trop facile de dire qu'il y a eu un bug... Bcp plus facile de que de remettre en cause un système qui nous amener la ou nous sommes.
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Moi je suis sur que tu fais lire le seigneur des anneaux à une classe de 3ème avec un résumé à la fin, et bien ils vont quasiment tous le lire même si c'est surlong.
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Dès qu'il n'y a plus le correcteur orthographique, c'est la misère pour tout mes camarades.
titigetz38 disait:Il faut reconnaître que Balzac n'est pas forcément l'auteur le plus abordable qui soit. Hugo l'est nettement plus, déjà. Mais quand je vois ma tapirette (en troisième) avec un volume intitulé "les Misérables" qui fait à peine 300 pages écrites assez gros, je ne puis que constater la supercherie : pour moi, c'est 1500 pages et écrit petit. Je crains fort que la célèbre métaphore du forçat comparé avec l'homme à la mer soit passée à l'as :p.Je me rappelle avoir lu du Balzac en français au collége, tu m'excuseras mais je connais aucun bouquin plus chiant à lire.
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Je me rappelle avoir lu du Balzac en français au collége, tu m'excuseras mais je connais aucun bouquin plus chiant à lire. Et la prof de français qui s'extasiait devant un type qui était capable de faire une description d'un bouton de chemise pendant 15 pages. il faut savoir raison garder;
Le même disait:
Moi je suis sur que tu fais lire le seigneur des anneaux à une classe de 3ème avec un résumé à la fin, et bien ils vont quasiment tous le lire même si c'est surlong. Mais donner ce genre de livre pour un prof de français est un sacrilège...
slow_rideuze (27 mai 2010) disait:
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Dès qu'il n'y a plus le correcteur orthographique, c'est la misère pour tout mes camarades.
en tout cas, SD a oublié de transmettre l'humilité...
pas le goût de répondre à toutes les inepties que t'écris, mais dans ta prose qui démontre une aptitude au raisonnement réduite à la preuve par l'exemple (comme en astrologie...), il y a minimum une faute d'orthographe et/ou de grammaire par phrase...
bon, je vais retourner à mes copies et leur illustration de la nullité en maths comme en français des bacheliers du 3ème millénaire...
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Balivernes, il suffirait simplement que les parents soient suffisamment conscients que n'importe quel gamin peut apprendre tout ce qu'il a apprendre en primaire en écoutant juste les cours.
Un gamin qui fout le bordel ne s'en sortira pas car il n'écoute pas en classe.
Personnellement je suis arrivé la ou je suis uniquement par cette méthode, une très bonne écoute en cours (et pourtant j'ai une mémoire visuelle...)
mais bon on fait largement dériver le sujet la.
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Malheureusement pour moi je ne suis pas un organisme de statistiques donc je n'ai pas d'autre possibilité de soutenir mes opinions autre que les exemples que j'ai autour de moi.
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Et surtout il faut adapter l'enseignement aux plus faibles de la classe sans penser à ceux qui vont aller en prépa (un souvenir de prof de math que j'ai eu au lycée, peut être que c'est pour ça que j'ai horreur des maths d'ailleurs)
MissChief (27 mai 2010) disait:
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Et surtout il faut adapter l'enseignement aux plus faibles de la classe sans penser à ceux qui vont aller en prépa (un souvenir de prof de math que j'ai eu au lycée, peut être que c'est pour ça que j'ai horreur des maths d'ailleurs)
Un élève faible, c'est un élève qui fait son boulot et qui fait tout son possible pour y arriver, mais qui malgré ça continue à éprouver des difficultés. Ceux là sont assez rares. Il y a beaucoup d'élèves qui ont une attitude passive, consumériste face à leurs apprentissages (d'où les difficultés et lacunes). Malheureusement, pour eux, je pense sincérement que le système ne doit pas palier à ces défaillances.
Il ne faut pas que l'enseignement s'adapte au manque de travail... C'est à l'élève de fournir le travail nécessaire...
titigetz38 disait:Nivellement par le bas que ça s'appelle. Tu ne te rends pas compte, mais même dans la meilleure terminale S d'un lycée censé être prestigieux, les plus faibles sont loin, loin, loin en-dessous des plus forts, et même loin du niveau exigible. Ce sont souvent des erreurs de parcours, de pauvres malheureux à qui on a fait croire qu'ils y arriveraient à la force du poignet, et qui se sont fourvoyés là-dedans.Et surtout il faut adapter l'enseignement aux plus faibles de la classe sans penser à ceux qui vont aller en prépa
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
MissChief (27 mai 2010) disait:
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Et surtout il faut adapter l'enseignement aux plus faibles de la classe sans penser à ceux qui vont aller en prépa (un souvenir de prof de math que j'ai eu au lycée, peut être que c'est pour ça que j'ai horreur des maths d'ailleurs)
Un élève faible, c'est un élève qui fait son boulot et qui fait tout son possible pour y arriver, mais qui malgré ça continue à éprouver des difficultés. Ceux là sont assez rares. Il y a beaucoup d'élèves qui ont une attitude passive, consumériste face à leurs apprentissages (d'où les difficultés et lacunes). Malheureusement, pour eux, je pense sincérement que le système ne doit pas palier à ces défaillances.
Il ne faut pas que l'enseignement s'adapte au manque de travail... C'est à l'élève de fournir le travail nécessaire...
A un certain age c'est dur pour certain, surtout qu'en général c'est à cause des parents. L'école est censée faire en sorte que quelque soit l'environnement d'un enfant, il apprenne et sache les mêmes choses que les autres.
MissChief (27 mai 2010) disait:
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
MissChief (27 mai 2010) disait:
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Et surtout il faut adapter l'enseignement aux plus faibles de la classe sans penser à ceux qui vont aller en prépa (un souvenir de prof de math que j'ai eu au lycée, peut être que c'est pour ça que j'ai horreur des maths d'ailleurs)
Un élève faible, c'est un élève qui fait son boulot et qui fait tout son possible pour y arriver, mais qui malgré ça continue à éprouver des difficultés. Ceux là sont assez rares. Il y a beaucoup d'élèves qui ont une attitude passive, consumériste face à leurs apprentissages (d'où les difficultés et lacunes). Malheureusement, pour eux, je pense sincérement que le système ne doit pas palier à ces défaillances.
Il ne faut pas que l'enseignement s'adapte au manque de travail... C'est à l'élève de fournir le travail nécessaire...
A un certain age c'est dur pour certain, surtout qu'en général c'est à cause des parents. L'école est censée faire en sorte que quelque soit l'environnement d'un enfant, il apprenne et sache les mêmes choses que les autres.
Je rêve ou c'est une "critique" venant d'un gars qui prône le même bac (et donc des connaissances généralisées et homogénéisées)...?
Y'a pas comme une contradiction, là...?
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
MissChief (27 mai 2010) disait:
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
MissChief (27 mai 2010) disait:
titigetz38 (27 mai 2010) disait:
Et surtout il faut adapter l'enseignement aux plus faibles de la classe sans penser à ceux qui vont aller en prépa (un souvenir de prof de math que j'ai eu au lycée, peut être que c'est pour ça que j'ai horreur des maths d'ailleurs)
Un élève faible, c'est un élève qui fait son boulot et qui fait tout son possible pour y arriver, mais qui malgré ça continue à éprouver des difficultés. Ceux là sont assez rares. Il y a beaucoup d'élèves qui ont une attitude passive, consumériste face à leurs apprentissages (d'où les difficultés et lacunes). Malheureusement, pour eux, je pense sincérement que le système ne doit pas palier à ces défaillances.
Il ne faut pas que l'enseignement s'adapte au manque de travail... C'est à l'élève de fournir le travail nécessaire...
A un certain age c'est dur pour certain, surtout qu'en général c'est à cause des parents. L'école est censée faire en sorte que quelque soit l'environnement d'un enfant, il apprenne et sache les mêmes choses que les autres.
Je rêve ou c'est une "critique" venant d'un gars qui prône le même bac (et donc des connaissances généralisées et homogénéisées)...?
Y'a pas comme une contradiction, là...?
Je ne comprends pas ta question?
MissChief (27 mai 2010) disait:
Et tu te bases sur quoi pour dire ça...? Ta petite expérience personnelle (ce qu'au passage on reproche à titigetz... la paille, la poutre, toussa toussa, hein...)
En prise directe avec des ados de 14 ans, je peux t'assurer que certains savent déjà exactement où ils vont (qu'ils aient décidé d'être horloger, peintre en batiment ou diplomate) et qu'ils font leurs propres choix et les assument, parfois en se battant contre leurs parents qui aimeraient que le petit aille au lycée alors que lui a décidé de devenir conducteur d'engins...
Après, il est évident que pour une majorité, le choix doit encore mûrir et le lycée est aussi fait pour ça. En revanche, je ne suis pas pour une homogéinisation des enseignements. Même s'ils ne sont pas encore décidés de leur avenir, les élèves en sortie de 3ème savent déjà quel domaine les attire davantage.
byron (27 mai 2010) disait:
Arf, faire choisir son taf à un gosse de 14 ans alors qu'il connait pas le centième des possibilités !! Comme si tu lui demandais de se marier à 14 ans...
Straight-Down (27 mai 2010) disait:
Je dit juste qu'il est deraisonable d'imaginer qu'un gamin de 14 ans puisse ce projetter dix ans plus tard.
MissChief (27 mai 2010) disait:
Straight-Down (27 mai 2010) disait:
Je dit juste qu'il est deraisonable d'imaginer qu'un gamin de 14 ans puisse ce projetter dix ans plus tard.
Parce que tu penses réellement que c'est plus facile à 25, 35 ou même 45 ou 55 ans...?
Ouatitm (27 mai 2010) disait:
byron (27 mai 2010) disait:
Arf, faire choisir son taf à un gosse de 14 ans alors qu'il connait pas le centième des possibilités !! Comme si tu lui demandais de se marier à 14 ans...
Allez c'est toi qui paye pour tout le monde, je t'ai choisi :
A 14 ans, ce n'est pas toi qui choisit ta direction, ce sont tes parents : c'est normal et logique.
Le seul blême d'aujourd'hui c'est que Popa et Moman veulent tous que leur fistion crème de leur crème génétique et fruit de leur envie fasse des études très longues parce que études longues = diplôme = caillasse.
En réalité les seuls coupables du mauvais choix d'un adolescent ( donc un quasi adulte faut pas l'oublier ), ce sont les parents attendris qui se masturbent sur le cursus scolaire de Junior.
En réalité, c'est à eux de décider la bonne direction ( avec l'aide de L'EN qui doit les renseigner sur le potentiel exact de baby ) et après dans cette direction, des choix s'ouvriront à ce jeune homme : le reste n'est qu'utopie et c'en est une belle.
Qui croit vraiment que l'on choisit à 100 % sa voie professionnelle ?
Ouatitm (27 mai 2010) disait:
MissChief (27 mai 2010) disait:
Parce que tu penses réellement que c'est plus facile à 25, 35 ou même 45 ou 55 ans...?
Moi je pense qu'il est plus facile de se projeter 30 ans avant et de se dire : "j'aurais du faire ça !"
karnaag (27 mai 2010) disait:
Et ca j'ai mis du temps à le comprendre ... au début je me disais que certaines personnes n'avaient pas leur place, ou ne servaient à rien, mais avec du recul il faut de tout dans une équipe ... et chacun a son role à un moment donné dans le suivi d'un projet.
Tout ca pour dire que le cursus technique, les maths, etc, c'est bien pour donner une capacité de raisonnement, ensuite le reste ca s'apprend sur le terrain. Et dans 15 ans on fera tous quelque chose de différent.
karnaag (27 mai 2010) disait:
J'ai déjà subi des entretiens d'embauche "hard", où on te jete dans la fosse aux loups en mise en situation ... les gars te donnent 15 minutes pour lire une doc de 100 pages, ensuite te balancent au micro sans préparation dans une conf-call et tu dois faire un speech en étant crédible et professionnel en répondant aux questions des 15 gars qui te regardent par Skype, tous avec des accents incompréhensibles en anglais. Quand tu as 24 ans et que tu sors d'école, ca fait bizarre.
inscrit le 11/02/04
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