Ouatitm (17 sep 2009) disait:
...Nous avons bien compris, cher Monsieur TCSA, au vu de la prose verbeuse et ampoulée, farcie d'acronymes obscurs connus de seul quelques initiés, que la fonction publique ( enfin certains postes seulement, j'imagine : et j'imagine pas balayeur hein ) t'attire.
....
Ouat,
Tu me connais aussi mal que l’administration. La fonction publique m’a attiré juste pour faire parti de la caste de ceux qui pantouflent. Autrement dit de ceux qui sont partis dans le privé en conservant leur avancement dans le public et leur droit de réintégration immédiat quand le vent tournera. Bref les pires, mais au moins tu ne les vois pas glander dans les administrations
.
Si l’on parle de fonction publique donc pas la poste, pas l’Assedic, pas FT, pas la SNCF, pas la Caf, pas la Ratp, pas les Urssaf, etc., il y a des dysfonctionnements c’est certain. Le management par ordre/contre ordre, faire/défaire contribue beaucoup plus aux dysfonctionnements, à la démotivation individuelle et à la démobilisation collective que la fainéantise du fonctionnaire de base. Le fonctionnaire est tiraillé entre l’obligation du commis d’Etat à assurer la continuité de l’Etat et l’obligation de répondre en temps réel à la versatilité des patrons (les élus ). Je n’ai pas d’affection particulière pour l’EN, mais il faut constater que les programmes changent régulièrement. On n’a pas encore évalué sérieusement l’opportunité d’un programme qu’on le change déjà. Enseigner en lycée, c'est piloté à vue un navire sans gouvernail et sans vigie. Par défaut l'enseignant fait avec ses vielles cartes maritimes de l'époque de Ferry en espérant tenir le bon cap, non pour ses employeurs mais pour ses élèves.
Carambole,
Oui, il y a des dysfonctionnements dans les hôpitaux. L’un des dysfonctionnements comptable par exemple c’est le petit temps que l’infirmière va te consacrer. Tu considères que l’on ne s’occupe pas assez de toi, les élus considèrent que les infirmières t’en accordent trop.
Oui dans les cliniques privées, le chirurgien va faire quatre appendicites dans la journée. Mais toutes les opérations non rentables, nécessitant les plus grandes technologies, les plus grandes compétences ne se font pas dans le privé. Une opération à cœur ouvert d’un fœtus se fait toujours dans un hôpital public. Mais peut être penses-tu qu’il vaut mieux laisser crever le fœtus ? Pendant des années, en région parisienne, le seul hôpital à traiter les grands brulés était un hôpital militaire. Actuellement, ça reste encore les hôpitaux publics. Mais peut être mieux vaut-il laisser les grands brûler se calciner plutôt que de les soigner ?
Qu’en penses-tu ? Le jour où tu seras atteint d’une maladie grave que l’on ne soigne pas dans le privé. Es-tu prêt à t’entendre dire monsieur on n’opèrera pas, ça n’est pas rentable ? Ou accepteras-tu les dysfonctionnements d’un hôpital qui va te sauver la vie ?
Je rigolerais (en fait non pas du tout ), le jour ou t'étant fracassé en ski ou en parapente, sur la DZ du CHR ou du CHU l'urgentiste dise au pilote de l'hélico: Non, non démerdez vous, amenez le dans le privé, les fractures de bassin, je ne fais pas ça n'est pas assez rentable. Du reste pourquoi le service public assure les soins d'accidents venant d'une pratique d'un loisir. Ca n'est pas logique Le loisir c'est une démarche privé. Allez ouste soit logique avec toi même, va te faire soigner dans le privé. Et s'il ne soigne pas ça? Ben crève!
inscrit le 23/11/05
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